Les énergies renouvelables ont représenté 31% de la production d’électricité en France au deuxième 2018 et assurées 10% de la consommation électrique en France, au deuxième trimestre 2018. Quelles sont les raisons de ce record ?
Aout 2018
Le gestionnaire du réseau de transport d’électricité (RTE) a communiqué ses chiffres officiels le 30 juillet. La production hydroélectrique à elle seule en constitue 20% ; les 10% restants sont répartis entre les filières éolienne, solaire photovoltaïque, et les bioénergies conséquentes. Le but est d’arriver à 40% en 2030.
Les résultats complets seront publiés en septembre dans le Panorama de l’électricité renouvelable au 30 juin 2018, réalisé par l’ADEeF, Enedis, RTE et le SER. D’après son édition précédente, l’électricité renouvelable avait couvert 18,4% de l’électricité consommée en 2017, plus particulièrement dans les régions Occitanie (35,7%) et Auvergne-Rhône-Alpes (34,6%) qui se distinguent par leurs parcs hydrauliques.
Les installations vertes bourgeonnent vite…
“C’est la première fois que les nouvelles énergies atteignent 10% de la consommation électrique”, affirme Sean Vavasseur, responsable système électrique le Syndicat des énergies renouvelables (SER). Cette hausse serait due à l’enrichissement des stocks d’éoliennes de 10% d’année en année, et des panneaux photovoltaïques qui génèrent aujourd’hui 8 gigawatts d’électricité. Les fortes précipitations qui ont rempli les bassins en fin 2017 et début 2018 justifieraient le bilan hydroélectrique, après deux années assez sèches.
Au premier trimestre 2018, les énergies renouvelables couvraient 23% de la consommation électrique. Le taux de 31% au deuxième trimestre n’est pas une totale surprise. En effet, le deuxième trimestre est caractérisé par une moindre consommation électrique par rapport au premier. “Les productions hydrauliques et éoliennes prennent alors une part plus importante dans la consommation globale. Cependant, plus l’été se réchauffe et plus les Français auront recours à la climatisation. On s’attend donc à une reprise de la consommation au troisième trimestre, ainsi qu’au quatrième, et donc logiquement à une baisse de la part du renouvelable.