En décembre : on nettoie son jardin !


Les cultures d’été sont terminées…Restent encore seulement dans le potager, les légumes d’hiver comme les choux, les carottes, la mâche..On peut commencer à bien nettoyer son jardin, ses outils.

Il faut commencer par arracher et enlever les souches, puis trier et faire l’inventaire des graines pour préparer la prochaine saison. Mais ne pas détruire toutes les tiges creuses des fleurs : peut-être qu’elles deviendront des abris de petits squatteurs pour l’hiver…C’est bien aussi de laisser quelques fleurs, même fanées, et même si cela manque d’esthétisme, car elles attirent encore les abeilles qui peuvent faire des provisions avant le creux de l’hiver !

L’arrosage n’est plus nécessaire au mois de décembre : vidanger et mettre hors gel les arrivées d’eau et changer les joints des raccords des tuyaux et systèmes d’arrosage.

Trier les tuteurs, piquets, ficelles et jeter ceux qui ne peuvent plus servir. Réparer les outils et ranger l’atelier qui accueille les ustensiles de jardin. Ensuite, nettoyer et ranger la tondeuse : vider le réservoir à carburant, nettoyer le carter et couvrir la tondeuse d’une bâche pour éviter l’humidité de l’hiver. Puis, pour se prémunir de la rouille, affûter et graisser les bêches, scies et sécateurs. Enfin, nettoyer les pots en terre et les caissettes à semis avec une brosse et un peu d’eau de javel, ou de vinaigre blanc, pour éliminer toutes traces de germes de maladies qui pourraient se développer sur les prochaines plantations.

Les oiseaux, quant à eux, cherchent un abri en hiver : installer pour eux une mangeoire-nichoir qui mettra en plus de la gaité dans votre jardin. Leur donner à manger : la graisse animale est indispensable aux oiseaux en hiver. Soit on leur donne des boules de graisse trouvées dans le commerce, soit on peut mélanger des graines de tournesol ou du millet ou de l’avoine, avec quelques miettes de pain, à de la graisse ou du suif (le boucher peut donner gracieusement de la graisse de boeuf par exemple). Mettre le tout en boule dans un filet en plastique accroché à une branche ouà une fenêtre à 2 mètres du sol (gare aux nuisibles qui pourraient avoir envie de goûter à ce précieux déjeuner !). Faire en sorte que l’eau que les oiseaux vont boire ne soit pas gelée. Un peu d’eau dans un récipient bas pour que les oiseaux puissent se baigner sera un vrai bonheur pour eux !

Le dicton du mois : « En décembre, fais du bois et endors-toi »

 

Novembre : Tailler, Bêcher, Protéger


Le brouillard est bien présent très souvent le matin, les pluies sont aussi de retour.. Rentrer les légumes bien au sec ainsi que les plantes fragiles (ou les protéger avec un voile d’hivernage). Tailler les plantes grimpantes (lierre, glycine…) en coupant les tiges à environ 20 cm de la tige principale, afin que la plante se développe de manière plus esthétique.

C’est aussi le temps de bouturer les rosiers en prélevant des tiges d’environ 20 cm (à sectionner en biais juste au-dessous d’un noeud) : ces tiges seront replantées dans de la terre bien fraîche et  gardées dans un endroit frais sans trop de lumière.

Au mois de novembre, labourer le terrain ave une bêche permettra d’ameublir la terre et la rendre plus efficace pour les prochaines plantations. On peut labourer à grosses mottes, l’hiver se chargera de briser les mottes ! Pour être prêt au moment de la plantation future, il faut préparer les trous de plantation : 50 cm de profondeur en aérant bien pour recueillir un mélange de terre avec du compost quand viendra l’heure de la plantation.

Avant la venue de l’hiver, la pelouse a besoin d’être scarifiée avec un râteau spécial pour enlever les mousses. Il faut aussi lui apporter de l’engrais organique pour fortifier l’herbe. A cette époque de l’année, l’arrosage se fait vraiment rare, mais doit quand même être surveillé !

Les fruitiers, pour la plupart, peuvent se planter au mois de novembre, et si cela n’est pas possible, il faudra attendre le printemps. Les arbres déjà plantés doivent recevoir des soins réguliers, comme la suppression des branches mortes.

En semant oignons et carottes, surtout ne pas oublier de les protéger du gel avec un voile !

Les feuilles mortes ramassées en automne feront la base du compost…

Dicton du mois de novembre : « Quelque temps qu’il fasse en novembre, commence le feu dans ta chambre »

Recolter, Planter, Bouturer…


Le mois d’octobre marque nettement la fin de l’été !… On commence à diminuer significativement l’arrosage dans les jardins malgré un temps qui ressemble à l’été ! Mais l’automne est là, les petits matins sont frais et les soirées aussi, apportant déjà la rosée qui permet aux plantes de se nourrir et de se rafraîchir  ! On commence aussi le nettoyage du potager, en arrachant et brûlant les restes de cultures de l’été.

C’est aussi le moment de collecter les graines annuelles défleuries (à conserver au sec et à replanter au printemps) et de bouturer les géraniums et les fushias. Mais au mois d’octobre, on cueille des noisettes (ATTENTION : les noisettes véreuses doivent être ramassées une à une et brûlées pour éviter que les larves se développent et parasitent le sol !). Les potirons, les courges et les potimarrons arrivent aussi à mâturation, ainsi que les pommes, les poires, les noix ou les prunes.

C’est le bon moment pour planter la bruyère, les pensées ou les chrysanthèmes qui vont agrémenter le jardin avant l’hiver, ainsi que les crocus, jonquilles et tulipes qui fleuriront dès le début du printemps !

En ce début d’automne,  la plantation de haies à arbustes persistants ou arbustes rustiques peut se faire après avoir creusé une tranchée de 80 cm de profondeur et de côté et travaillé le fond avec une bêche.

Fin octobre, l’automne sera vraiment installé et il faudra tondre la pelouse pour sans doute la dernière fois, en laissant un peu de hauteur pour protéger le sol des attaques de l’hiver !

Les outils de jardin vont bien sûr moins servir maintenant : avant de les ranger dans la remise, il est essentiel de bien les nettoyer (avec de l’alcool par exemple). Les serres aussi sont à nettoyer scrupuleusement.

Le dicton d’Octobre : « Octobre le vaillant, fatigue son paysan »

Le Compost !


C’est la rentrée avec son lot de bonnes résolutions : on commence tout de suite et on démarre un compost (ou compostage) pour préparer la prochaine saison !! En commençant aujourd’hui un tas de compost, celui-ci sera opérationnel pour le printemps..Il s’agit de recycler les déchets de manière 100 % naturelle. Tous les composants de la matière organique qui tombent sur le sol l’enrichissent. Mais il faut gérer ces déchets organiques pour fabriquer un compost optimal et non odorant. Le compost permet de retenir l’eau et de nourrir les plantes. Dans un premier temps, les matières organiques sont transformées par les vers de terre, les champignons, les bactéries.. en humus riche. C’est là le processus de dégradation. A ce stade, le compost dégage de la chaleur (il peut monter jusqu’à 70°). Vient ensuite le processus de maturation, riche en humus.

Les légumes et les fruits se récoltent en abondance. En les consommant, il reste des épluchures qui peuvent démarrer un bon compost. Celui-ci doit être composé de matières vertes et de matières brunes en égale quantité pour un bon dosage azote/carbone. Dans la première catégorie, on trouvera  la tonte de gazon, les fleurs fanées,  les épluchures de fruits et légumes(ou les fruits pourris), les restes de repas (riz, pâtes, fromage..). Pour les matières brunes, on pensera aux feuilles mortes, aux cendres de cheminée, aux coquilles d’oeuf, au marc de café avec son filtre ou aux sachets de thé…Mais on peut aussi mettre des graisses, du lait, des boissons sucrées ou salées, du sopalin ou même de l’urine.. Par contre, il faut éviter la viande, la volaille ou le poisson qui pourraient attirer les rats ! D’autre part, le compost ne peut pas absorber les agrumes, les morceaux de bois, les coquilles d’huîtres, de moules ou de noix..Il n’aime pas non plus les plantes malades ou les altises (qui pourraient germer et se reproduire sur les plantations futures), les litières d’animaux, les produits chimiques, ni le plastique ou le verre….

Le tas de compost doit être placé à l’ombre pour éviter trop de chaleur (augmentation possible de la chaleur dégagée par le compost, ainsi que dessèchement..) et on doit y mélanger les carbones avec les azotes, les matières humides avec les sèches, les grossières avec les fines. Le fond du bac à compost doit être en contact direct avec le sol pour attirer les vers de terre ou tout autre micro-organisme. Arroser régulièrement ce tas et le mélanger pour l’aérer (Une fois par mois en moyenne, un peu plus en été). Cette aération est impérative pour une qualité optimum. Plus les déchets sont variés dans le compost, meilleure est sa qualité. Le processus de maturation est plus rapide si les déchets sont coupés en petits morceaux. Il est prêt quand il devient noir et sans odeur et se recueille par le bas du tas.

Outre le fait d’éviter d’accumuler des déchets, le compost produit du terreau naturel et il prend peu de place. D’autre part, on peut imaginer mettre à disposition d’un quartier un compost collectif, ceci créant en plus du lien social !

Proverbe de septembre : « Août mûrit, septembre vendange, en ces deux mois, tout bien s’arrange »

Le soleil est bien là…


Ensoleillement maximum pour cette période de l’année et fortes chaleurs sont au rendez-vous en ce mois d’août. Les fruits et les légumes foisonnent… Il est conseillé de bien guetter les chaleurs trop fortes, ainsi que les pucerons et autres maladies qui prennent leurs aises ce mois-ci !

Bien sûr, l’arrosage est au coeur de cet été car la sécheresse peut détruire d’un coup tous les efforts consentis durant les mois précédents. Le paillage permet en cas d’absence par exemple, de conserver un peu d’humidité et surtout de la répartir sur toutes les plantations.

L’été, nous laissons « traîner » les outils de jardinage près des cultures en cours pour les avoir rapidement sous la main : ATTENTION, quelques précautions s’imposent pour éviter les accidents domestiques trop fréquents dans les jardins avec les adultes, comme avec les enfants qui aimeraient bien faire comme les grands ! Il faut penser à débrancher les appareils électriques, prendre gare à l’électrocution, ranger les outils tranchants à chaque utilisation ainsi que les produits de traitement ou de nettoyage, mettre à l’abri les échelles et les escabeaux, objets de gra,d bonheur pour les plus petits….

Le proverbe du mois d’août : « C’est le mois d’août qui donne bon goût »

La plante du mois d’août : LE POIVRON


poivronsLe poivron: « Bien qu’utilisé comme légume, le poivron est en fait le fruit d’une plante….Comme certains piments, le poivron est un groupe de cultivars (variété de plante obtenue en culture, généralement par sélection, pour ses caractéristiques uniques : esthétisme,technique, vitesse de croissance ou résistance à certaines maladies), de l’espèce Capsium Annum ». d’après Wikipédia. Le terme désigne donc à la fois le fruit et la plante. Les poivrons se distinguent des piments par des fruits plus charnus, non piquants. La pulpe est assez fine, elle forme une capsule entourant un placenta, portant de nombreuses graines. La plante a une hauteur d’environ 40 à 50 cm.

Cultivé depuis 7000 ans, le poivron a été introduit en Europe au XV ème siècle par Christophe Colomb. L’origine du poivron est sans doute l’Amérique du Sud. Un gros travail de sélection a été effectué pour obtenir des variétés différentes allant du très doux au très piquant et offrant de nombreuses couleurs… La Chine produit 14 millions de tonnes, soit la moitié de la production mondiale.

Il existe des poivrons  verts (les poivrons ne sont pas arrivés à maturité, mais ils sont croquants et fruités) ; des jaunes (tendres et juteux) ; des rouges (doux, voir sucrés) ; et plus rarement on peut trouver des violets, des bruns, des blancs ou des noirs… ATTENTION, les fleurs de poivron peuvent être très irritantes de par le pollen qu’elles produisent (laisser les abeilles butiner ce pollen permet d’adoucir ce phénomène..).

D’apport calorifique très pauvre (100 g de poivron = 21 Kcal), le poivron est très bon pour la mémoire car il contient de la Lutéoline qui active les circuits neuronaux impliqués dans l’apprentissage. Le poivron est aussi anticancéreux, plein d’antioxydant s qui luttent  contre le vieillissement cellulaire. Il contient des oligo-éléments, de la vitamine C en grande quantité (le mieux pourvu des légumes), ainsi que de la vitamine A, E et B et beaucoup de fibres. Plus le poivron est rouge, plus les vitamines sont présentes….

Le poivron peut se consommer frit, grillé, poêlé.. En ratatouille, en coulis, dans des soupes, en gelée, en salade, en lanières crues trempées dans une sauce (huile d’olive et citron) ou farçi, mariné. On peut faire rôtir le poivron sur toutes ses faces au four, dès que la peau est brune, le placer dans un sac plastique pour une vingtaine de minutes, ainsi, la peau se décolle facilement… Il est possible aussi de congeler le poivron après blanchiment : il ya alors très peu de perte de vitamines C. Le poivron donc est à consommer sans modération !!!!!

 

 

Ca y est l’été est là !


L’été est arrivé, nous plongeant dans des journées de chaleur et d’ensoleillement intense. Les fruits, les fleurs, les légumes commencent à arriver, et chaque jour dévoile  de nouvelles plantes bien mûres. Les arômes explosent avec toutes les couleurs et les senteurs !

Les récoltes commencent : pêches, framboises, cassis, groseilles, courgettes, salades, cerises..En été, les insectes pollinisent les fleurs des légumes et des fruits : pour les attirer dans le potager, on peut par exemple planter des fleurs comme les oeillets d’inde qui d’un autre côté éloignent les insectes nocifs aux cultures.

C’est vraiment le dernier moment pour planter les tomates, et déjà il faut penser aux semis des chicorées et des choux d’hiver; ainsi qu’aux semis des carottes d’hiver, du cerfeuil et du céleri.

Le dicton du mois : « Juin bien fleuri, vrai Paradis »

Un amour de potager


(1er juin 18)

Près de 70% des français cultivent un jardin (petit ou grand, balcon ou grand potager, selon l’espace dont chacun dispose..), sans parler des jardins partagés dans les grandes villes. Autant d’hommes que de femmes, et seulement 2 sur 5 sont retraités : volonté de manger mieux tout en faisant des économies, détente ou loisir…Mais ATTENTION : la France est championne européenne de consommation de pesticides, anti-limaces, désherbants qui fragilisent l’éco-système.  Une vigilance est aussi portée sur l’arrosage trop abondant qui « gaspille » l’eau à mauvais escient ! Voici plusieurs points à ne pas négliger quand on veut donner à son potager une bonne efficacité :

1) Des prédateurs naturels à soigner :  les coccinelles (si la race ne vole pas) dévorent les pucerons ; les hérissons et les taupes sont fous de limaces ; les grenouilles et les crapauds adorent les fourmis et les mésanges et moineaux sont très friands de pucerons, chenilles… Un tas de feuilles, des massifs à fleurs ou des haies feront le bonheur de chacun.

2) L’eau bouillante ou des huiles végétales pulvérisées sur les plantations peuvent étouffer les insectes nuisibles. Le purin d’ortie lutte aussi contre les pucerons.

3) Il est important de protéger ses plantations des grosses pluies (et de les surveiller…) qui favorisent le développement des maladies comme le mildiou pour les tomates (on peut mettre une bâche par exemple). Il est bon d’espacer le plus possible chaque plante pour les laisser respirer et sécher. L’arrosage du matin est à privilégier car l’eau a le temps de pénétrer dans la terre (le soir, l’arrosage peut produire de la condensation, attirer les limaces et faire proliférer les champignons). « Pour éviter de perdre de l’eau par évaporation au niveau de leurs feuilles, les plantes ferment une partie de leurs stomates, ces pores situés sur les feuilles ; or, l’ouverture de ceux-ci est indispensable à l’aspiration de l’eau par les racines » nous explique M. Blanck.

4) Chaque plante jouant son rôle, pour éloigner certains nuisibles sans en attirer d’autres, il faut diversifier les espèces plantées (les capucines et les oeillets d’Inde sont de très bons « repoussoirs »..).

5) Les vers de terre qui digèrent la matière organique pour en faire du compost sont des alliés très importants pour faire un bon potager.

6)  Pratiquer l’alternance des plantations d’une année sur l’autre, si le jardin est assez grand, permet de régénérer le sol.

7) Pour éviter d’arroser tout le potager chaque jour, rassembler dans le potager les plantes ou fleurs qui ont le même besoin en eau. En moyenne, il faut 10 litres d’eau pour arroser 1 m2 de jardin : une récupération des eaux de pluie peut être un choix judicieux..

Les plantes les plus cultivées dans les jardins « privés » sont la pomme de terre, les tomates, les haricots, les poireaux, les courgettes et les salades, ainsi que les fraises, les framboises et les groseilles. Enfin, les melons, pêches, pommes, cerises et toutes sortes de plantes arômatiques sont aussi les stars de nos jardins…Pour un français sur deux, planter des fleurs (rosiers, glaïeuls…) fait partie intégrante de l’aventure !

(Support : Science et Vie de mars 2014 par K. Bettayeb)

 

 

 

Le joli mois de Mai


fleursAu mois de mai, la nature nous offre un véritable spectacle : toute la végétation est repartie : fleurs, arbres, arbustes, fruitiers… Les bourgeons explosent ! C’est le mois le plus important pour donner à son jardin toutes les chances de réussite et de d’abondance… Mais attention, c’est aussi le mois de tous les dangers avec des différences de température très importantes entre le jour et la nuit ! Les températures nocturnes peuvent chuter de plusieurs degrés, peuvent même redevenir négatives, il est donc important de surveiller la météo et de garder un oeil vigilant.. Pour prévenir les gelées de la nuit, il ne faut pas hésiter à couvrir les jeunes pieds avec des cloches ou des housses.

C’est le dernier moment (mais il est encore temps..) pour planter les arbustes ou les rosiers achetés en pot. Le bon conseil est de couper les pousses qui sont juste à la racine car elles étouffent le rosier qui aura du mal à se développer. Arroser régulièrement ces nouvelles mises en terre, enlever les fleurs fanées dès qu’elles apparaissent et mettre des tuteurs aux plantes grimpantes sont des gestes obligatoires pour assurer une belle floraison. Pour les autres fleurs du jardin, n’enlevez que le feuillage jaune, surtout pas le vert, cela affaiblirait la montée de sève !

En mai c’est aussi le bon moment pour planter les pommes de terre qui nécessitent une température supérieure à 10°. Mais n’oubliez pas les prédateurs, comme les lapins tout simplement, prêts à se régaler de toutes les jeunes et belles pousses en sécurisant les plantations avec un grillage par exemple. Regardez pousser vos fleurs et vos légumes : c’est un vrai petit bonheur !

Voici d’ailleurs le proverbe du mois : « Petite pluie de mai rend tout le monde gai ».

Le printemps est arrivé ..


rateau 2Après un hiver très doux mais très arrosé, le printemps semble s’installer : les jardins retrouvent leurs couleurs, leurs odeurs et la verdure ressurgit. Les jonquilles, les tulipes, les forsythias ou les ajoncs explosent ! Dans le jardin, c’est le moment de bien se préparer : biner, semer, planter.. Il faut passer la tondeuse régulièrement, puis passer le rouleau pour rendre le gazon plus épais. N’oubliez pas d’enlever les fleurs fanées et de bien entretenir vos massifs pour que le résultat soit optimum. En avril, on peut planter beaucoup d’espèces : les vivaces, les plantes grimpantes, les arbustes au feuillage persistant, les conifères.. C’est aussi le moment de planter les capucines, les tournesols ou les soucis. Dans le potager, c’est aussi le mois pour planter les plantes aromatiques (persil, ciboulette, oseille, menthe,thym, estragon, lavande..), les pommes de terre, les oignons blancs.. Et puis il faut semer les pois et les haricots verts (il faut juste s’assurer que les gelées sont terminées, sinon ils ne pourront pas monter),les choux, les radis, les carottes, les navets. Toutes les 3 semaines, semez des laitues ou des scaroles pour avoir des récoltes échelonnées. Mais ATTENTION à l’arrivée des limaces qui peuvent faire les récoltes de toutes vos plantations avant vous !

Le proverbe du mois : « Avril fait la fleur, mai en a l’honneur »

Notre bon plan : douze arbustes au choix pour créer une haie champêtre ou un bosquet


Nous sommes au coeur de la période idéale pour planter des végétaux et notamment pour constituer des haies. Nous avons donc décidé de vous aider à créer des haies superbes à des prix défiants toute concurrence…

Alors, attention, notre choix, c’est de privilégier les haies champêtres, fleuries. A cela plusieurs raisons. C’est d’abord un choix esthétique car ce type de haie est en parfaite harmonie avec notre paysage régional. Mais elles participent également à l’équilibre de notre environnement car elles constitueront rapidement des refuges pour nos oiseaux, les abeilles et autres auxilliaires bien utiles dans nos jardins, tels que les hérissons.

Nous avons donc sélectionné avec notre partenaire une douzaine d’arbustes qui s’associeront parfaitement et, en plus, à des prix très accessibles…

Arrêtons-nous un instant sur cette notion de prix. Je préfère utiliser le terme de rapport qualité-prix. Lorsque vous achetez un végétal, quel qu’il soit, il faut bien passer en revue un certain nombre d’éléments de comparaison.

C’est d’abord la taille du conteneur qu’il faut apprendre à évaluer. Il y a quelques années, on donnait surtout la hauteur du plant (par exemple 60/80 c’est à dire entre 60 et 80 cm). Depuis, une autre notion est utilisée qui est celle du volume du conteneur (du pot) dans lequel le plant est vendu. Ainsi on parle de conteneur de 2 litres, 3 litres, 7 litres, voire plus…  Notre photo compare un godet et un conteneur de 3 litres:

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Alors autant on peut imaginer ce qu’est un arbuste de 60 cm de haut, autant on se rend plus difficilement compte de ce représente une contenance. Ce qu’il faut savoir, c’est ce qui est important pour la reprise de la plante et ce qui est important, c’est son développement racinaire. Parce que lorsque vous replantez votre arbuste pendant l’hiver, ce sont ces racines qui doivent se développer sous terre et permettre ainsi d’avoir un végétal plus robuste. En plus, planter  à cette période des arbustes avec un bon système racinaire permet de passer les périodes sèches avec un minimum de risque.

Donc, ne vous laissez pas éblouir par la hauteur des branches…

Avec notre partenaire, nous avons décidé de sélectionner des arbustes en conteneur de 3 litres pour vous permettre de les replanter dans des conditions idéales. Ils atteindront la hauteur de 2 mètres à l’âge adulte et supportent très bien la taille.

Nous précisons en plus la hauteur des branches pour que vous ayez tous les éléments de comparaison. Elles varient selon les variétés de 40 à 80 cm. «Toutes ces variétés ont été taillées plusieurs fois pour assurer une bonne ramification des plants», précise Ronan Duval avec qui nous avons travaillé en étroite collaboration sur ce dossier. L’autre précision à laquelle nous attachons une grande importance, c’est l’origine «locale» de ces végétaux qui ont été produits hors serre dans le Morbihan, à deux pas de chez nous à Molac..

Choisissez votre haie ou bosquet sur notre diaporama :   http://vimeo.com/85041696

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