Sémaphore Courtage, spécialiste de l’achat / vente de bateaux neufs et d’occasion, à la Trinité-sur-mer.
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Le Mulot Solidaire Association d'achats groupés dans l'énergie
Sémaphore Courtage, spécialiste de l’achat / vente de bateaux neufs et d’occasion, à la Trinité-sur-mer.
Après 6 années chez Orangina Suntory en tant que responsable de secteur et une première
expérience de consultante en recrutement dans un cabinet, Diane Lelièvre a décidé de se mettre à son
compte en septembre 2023.
Elle recrute vos futurs collaborateurs dans toute la France. Forte de sa double expérience de
commerciale et dans le recrutement, Diane a une appétence pour les postes sur des fonctions
commerciales dans le secteur agroalimentaire, bien qu’elle recrute également tous types de
profils (cadres et agents de maîtrise) dans des secteurs divers et variés.
Le Mulot a sélectionné pour vous la ferme d’Alain et Nathalie Chatel à Ruffiac, colis de 10 kg de porc emballé sous vide, élevage de qualité, nourri avec les céréales de la ferme, sans OGM, sans antibiotique et enrichi en graines de lin.
Le tarif du colis est à 8.50 euros le Kg. Avec une réduction de 5% pour les adhérents du Mulot. Possibilité de prendre au détail avec un tarif différent.. Le colis classique comprend :
Passez commande 15 jours avant la vente sur: chatel.ventedirecte@gmail.com ou en cliquant sur https://www.le-mulot.org/commerces-et-reseaux/producteurs-locaux-et-reseaux-bio/ ou en appelant le: 07 80 38 69 50
Le Mulot a sélectionné pour vous la ferme d’Alain et Nathalie Chatel à Ruffiac, colis de 10 kg de porc emballé sous vide, élevage de qualité, nourri avec les céréales de la ferme, sans OGM, sans antibiotique et enrichi en graines de lin.
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Nous allons relancer une offre Electricité au premier semestre !
»Vous hésitez ? »
Un peu d’histoire…Les fournisseurs historiques d’électricité et de gaz en France, EDF et ENGIE (ex GDF) étaient des monopoles. Puis sous la pression de l’Europe, plusieurs lois sont venues apporter une libre concurrence. Aujourd’hui il y a les fournisseurs d’électricité ou de gaz historiques EDF et ENGIE qui fixent les TRV (tarifs règlementés de vente) avec l’accord de l’Etat, c’est le prix officiel du KWh ou du M3 de gaz, et les autres qui sont libres et qui font des rabais (-5%, -15% etc.), la loi NOME vous permet à tout moment de quitter EDF ou ENGIE et d’y revenir lorsque vous le souhaitez et sans délais.
La loi distingue également les fournisseurs et les distributeurs. Vous connaissez les fournisseurs d’énergie déjà mentionnés, les distributeurs sont ENEDIS et GRDF, ils sont chargés d’acheminer l’énergie jusqu’à votre maison et de vous dépanner lorsque c’est nécessaire. Vous pouvez donc quitter EDF ou ENGIE sans aucun risque, ce ne sont plus eux qui vous dépannent.
Aucun fournisseur ne peut vous imposer une durée de contrat vous pouvez à tout moment changer de fournisseur ou revenir aux fournisseurs historiques EDF ou ENGIE. »
Après le naufrage du navire italien dans le Golfe de Gascogne, les côtes françaises sont en alerte. Le navire, qui en plus des conteneurs qu’il transportait, avait également à bord une cargaison de fioul. La longueur des deux nappes d’hydrocarbure repérées par la Marine Nationale sont estimées entre 13km sur 7, et 9km sur 7. Elles se situaient jeudi soir à 315km à l’ouest des côtes et devraient se morceler au fur et à mesure de leur approche des côtes. Difficile de dire exactement quels seront les départements touchés par cette nouvelle vague de pollution, mais une seule certitude : la Gironde et la Charente-Maritime seront inévitablement touchées d’ici approximativement une semaine. Quatre navires ont été mobilisés dès les premières observations de pollution pour tenter de pomper un maximum d’hydrocarbure.
[#GrandeAmerica] Images de la nappe d’hydrocarbures depuis l’avion de patrouille maritime @MarineNationale : elle s’étend sur 10 km de long pour 1km de large. @SGMer @MarineNationale @EMSA_LISBON @FdeRugy @douane_france @CedreBrest @SecCivileFrance @MarinsPompiers @Min_Ecologie pic.twitter.com/bIcLFL6liv
— Premar Atlantique (@premaratlant) 14 mars 2019
Avec plus de 5 milliards d’articles expédiés dans le monde rien qu’en 2017, le géant du commerce sur internet Amazon a décidé de devenir plus écolo avec la création d’un programme appelé « Shipment Zero ». L’entreprise a pour ambition de rendre 50% de ses livraisons neutres en carbone. Pour cela, elle compte recourir à l’utilisation d’ « énergies 100% renouvelables » et mise également sur les emballages réutilisables. Amazon admet qu’ « atteindre cet objectif ne sera pas facile » mais qu’il est néanmoins important de rester « déterminé à maintenir le cap que l’on s’est fixé ». L’entreprise a par ailleurs promis de publier les résultats de son emprunte carbone.
Comme nous vous l’expliquions dans « L’actualité énergie de la semaine » du 23 février dernier, la Loi sur l’énergie a bien évoluée depuis… mais pas forcément dans le bon sens ! En effet, le gouvernement était revenu sur son objectif quant à la baisse de la consommation d’énergie de 20 à 17% d’ici 2030. De plus, le pays avait également l’ambition d’atteindre la « neutralité carbone » d’ici 2050 avant d’être remplacé par son objectif précédent, soit diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre. Des changements qui n’ont apparemment pas plu à Emmanuel Macron qui, d’après le journal Le Canard Enchaîné, aurait « piqué une colère » en découvrant les changements qu’avait apporté Matignon à la loi. Il leur aurait notamment reproché d’avoir revu à la baisse les ambitions écologiques et aurait déclaré : « Il n’est pas question de renoncer à nos ambitions telles que je les ai plusieurs fois expliqué ». La réécriture de cette loi a été confirmée par l’Élysée à l’AFP et la présentation au Conseil des ministres du texte, prévue à l’origine pour le 11 mars, a été repoussée à une date encore inconnue.
Alors qu’il ne reste qu’un an à la Grande-Bretagne pour atteindre ses objectifs de production en énergie verte, le gouvernement britannique a annoncé jeudi sa volonté que 30% de l’électricité produite dans le pays provienne d’éoliennes en mer. L’objectif, fixé pour 2030, devrait coûter un peu moins de 300 millions d’euros et devrait permettre la création de milliers d’emplois a assuré le gouvernement. Les écologistes s’interrogent cependant sur l’origine de la production des 70% restant.
Face aux aléas météorologiques, difficile de savoir à l’avance combien une éolienne va produire en électricité dans la journée… jusqu’à aujourd’hui ! C’est en tout cas ce qu’a affirmé Google via son entreprise spécialisée dans l’intelligence artificielle (IA), DeepMind. Cette dernière pourrait prédire jusqu’à 36 heures à l’avance la quantité d’électricité que pourrait produire une éolienne. Grâce à ces prédictions, il serait possible d’établir des recommandations sur la façon de livrer de l’énergie sur le réseau électrique de façon optimale. Le gain de valeur est actuellement estimé à 20%, toujours selon Google, qui poursuit le développement de son IA.
Créé en 2009, l’éco-prêt à taux zéro (aussi appelé éco-PTZ) sera proposé jusqu’à au moins fin 2021. Le but de ce prêt ? Que des particuliers puissent effectuer des travaux d’économie d’énergie, avec un plafond de 30.000 euros et un taux d’intérêt nul.
Problème : pour pouvoir y avoir accès jusque récemment, il fallait réaliser un bouquet de travaux. Une condition qui pouvait freiner plus d’une personne, mais aujourd’hui révolue. Il est désormais possible d’avoir accès à l’éco-PTZ si vous voulez entreprendre qu’une seule action. Sans conditions de ressources, ce prêt peut s’avérer très intéressant pour les personnes désirant effectuer des travaux d’économie d’énergie de leur domicile.
C’est une information qui nous vient d’un journal scientifique chinois, le Science and Technology Daily : la Chine préparerait la toute première station solaire pour alimenter la Terre en électricité depuis l’espace. La construction d’une station expérimentale aurait déjà commencé près de Chongqing, une ville dans le sud-ouest du pays.
Située à 36 000 kilomètres de la Terre, la station pourrait capter les rayons du soleil en continu. L’électricité produite serait alors directement envoyée vers notre planète sous forme de micro-ondes. Pour cela, les scientifiques chinois envisageraient de débuter par l’envoi de plusieurs petites centrales électrique dans la stratosphère, entre 2021 et 2025. Celles-ci devraient former d’ici 2030 une centrale possédant une capacité de production d’un mégawatt, puis d’un gigawatt à l’horizon 2050.
Cette conquête de l’espace serait-elle capable de rivaliser avec les énergies fossiles ou encore avec le nucléaire afin de répondre aux enjeux de la transition énergétique ? Réponse en 2050 si le projet aboutit !
Alors que la France s’était lancée pour objectif d’atteindre la « neutralité carbone » d’ici 2050, le gouvernement actuel souhaiterait la remplacer par l’ancien objectif : diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre.
Le CESE (Conseil économique, social et environnemental), qui a rendu son avis sur la question le mercredi 20 février, estime que l’objectif de la France reste trop flou et ne manque pas de lui rappeler que selon le projet de Stratégie nationale bas carbone, il est nécessaire de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 83% entre 2015 et 2050. C’est pour cette raison que le CESE « demande donc que cet objectif soit repris explicitement dans l’article 1 du projet de loi afin de clarifier les intentions du gouvernement ».
Le CESE préconise également de maintenir comme cap une baisse de la consommation d’énergie de 20% en 2030 alors que le gouvernement souhaiterait se contenter d’une baisse de 17%.
Bien que ces objectifs soient jugés « plus ambitieux » par François de Rugy, ministre de la Transition écologique, ils s’inscrivent dans un contexte où le Premier Ministre avait reçu le 14 février dernier les ONG à l’origine de la pétition « L’affaire du siècle », qui a récolté à ce jour plus de 2 millions de signatures. Ces ONG qui accusent le gouvernement d’inaction face au changement climatique menaçaient d’attaquer l’État en justice : une menace qui devrait être mise à exécution d’après leur site internet où ils y ont déclaré que « […] l’Affaire du siècle se réglera devant les tribunaux. Nous y déposerons le recours devant le tribunal administratif ».
C’est en tout cas une question très sérieuse que s’est posé le quotidien Les Échos. En effet, seuls les fournisseurs installés dans un pays de l’Union Européenne ont le droit de fournir le marché français. Deux chercheurs d’Oxford, Thierry Bros et Patrick Heather, ont confirmé au quotidien que « tous les fournisseurs du réseau de gaz français basés au Royaume-Uni perdront automatiquement leur autorisation le 30 mars ». Un scénario à priori de mauvais augure pour la France quand on sait qu’un certain nombre de ces fournisseurs avaient décidé de s’installer au Royaume-pour bénéficier d’une législation fiscale plus avantageuse.
Pas de panique néanmoins : le directeur financier de GRTgaz (l’un des deux gestionnaires du réseau de transport de gaz en France), Pierre Duvieusart, a confirmé aux Échos que plusieurs de ces fournisseurs installés Outre-Manche sont désormais relocalisés ailleurs dans l’Union Européenne. Il conclu en déclarant qu’il n’y a « aucun risque pour la fin de l’hiver et les mois à venir ».
Attention à la date de validité de votre chèque énergie ! Celle-ci s’étend du 1er avril jusqu’au 31 mars de l’année suivante et il n’est pas possible de conserver ou d’accumuler ses chèques énergie. Vous pouvez néanmoins en prolonger la date de validité uniquement si vous souhaitez réaliser des travaux de rénovation de votre habitation (et après en avoir fait la demande auprès d’un organisme officiel). Tous les détails sur le chèque énergie dans le dossier du Mulot.
En cas de perte de votre chèque énergie ou de vol, vous pouvez le déclarer en ligne ou appeler l’assistance chèque énergie par téléphone au 0 805 204 805 (service + appel gratuit). Préparez au préalable votre nom, prénom, numéro fiscal inscrit sur votre avis d’imposition, adresse et dans la mesure du possible, le numéro du chèque.
Alors que le gouvernement avait suspendu la taxe carbone en réponse au mouvement des Gilets Jaunes en décembre dernier, 86 députés ont réclamé dans une tribune du Figaro le mercredi 13 février son retour. Issus de différents partis, ils demandaient au gouvernement d’envisager un rétablissement de la taxe de façon « juste et lisible » tout en prenant exemple sur la Colombie-Britannique, une province du Canada.
En effet, une taxe carbone y est également instaurée mais bien mieux acceptée par les citoyens grâce à une redistribution totale des recettes sous forme d’aides aux entreprises ou citoyens pour la transition énergétique. Ces députés réclamaient également à ce que son éventuel retour s’inscrive dans le cadre du Grand débat national. L’idée de réinstaurer cette taxe a néanmoins été écartée au cours de la même journée par Emmanuel Macron.
Geler les tarifs du gaz et de l’électricité pour cet hiver, c’était l’une des autres mesures du gouvernement aux Gilets Jaunes. Or, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a préconisé une augmentation du tarif réglementé de l’électricité de 5,9% en mars.
Si le gouvernement maintient sa décision d’éviter toute hausse pour cet hiver (la loi l’y autorise jusqu’au 1er juin exactement), cela pourrait entraîner une augmentation encore plus importante que prévu. La raison ? La CRE est dans l’obligation d’intégrer dans ses calculs les coûts réels d’approvisionnement qui sont supportés par les fournisseurs. Il faudra donc un rattrapage rétroactif des tarifs entre le 1er janvier et la date de la nouvelle mise en application, ce qui ferait augmenter la facture de plus de 5,9%. De plus, cette augmentation pourrait être suivie par une autre en raison d’une révision des prix de l’électricité le 1er août. Le répit pour les consommateurs risque donc de n’être que de courte durée…
Eurostat a publié le 12 février dernier les résultats de la part des énergies renouvelables dans les pays de l’Union Européenne. Les « énergies vertes » gagnent du terrain à hauteur de 17,5% sur l’ensemble des États membres, avec onze d’entre eux ayant déjà atteint l’objectif qu’ils s’étaient fixé pour 2020.
En France, bien que la part d’énergie provenant de sources renouvelables ait gagné du terrain – 9,5% en 2004 contre 16,3% en 2017 –, le pays a encore un an pour tenir son objectif et atteindre les 23% qu’il s’était fixé. Des résultats très loin du meilleur élève du classement, la Suède, qui avait déjà dépassé en 2014 les 49% sur lesquels le pays s’était engagé, pour atteindre 54,5% de production « verte » en 2017.
Février 2019
« Votre (…) idée, elle est très bonne », a déclaré le chef de l’Etat fin janvier lors d’un rencontre publique à Bourg-de-Péage (26), étape du « grand débat » national destiné à répondre au mouvement des gilets jaunes, à un intervenant qui suggérait de « réguler » certaines plus-values immobilières. A « Bordeaux, il y a eu beaucoup de plus-values immobilières quand le TGV est arrivé », a souligné M. Macron, évoquant une « injustice » en faveur de propriétaires qui « n’ont pas travaillé pour ça. »
Les propos du chef de l’Etat, selon qui ces plus-values ne sont « pas taxées », semblent concerner prioritairement les résidences principales, qui sont effectivement exonérées à la revente.
»On est dans un pays où on est incapable de traiter un problème sans qu’à la fin on fasse autrement que par une taxe », regrette auprès de l’AFP Nordine Hachemi, PDG du promoteur immobilier Kaufman & Broad. « Le logement est déjà extrêmement taxé », insiste-t-il. « Et des taxes, il y en a à tous les étages ».
Un bien immobilier est d’abord soumis à la taxe foncière lors de sa détention. Or, cet impôt local se calcule sur des bases qui n’ont presque pas été recalculées depuis 1970 et sont « déconnectée(s) » de la réalité du marché, selon le conseil des prélèvements obligatoires.
Ensuite, s’il est loué, les loyers sont soumis à l’impôt sur le revenu.
Puis, à la revente, il est soumis aux « droits de mutation », qui vont dans l’ensemble alimenter les finances de la commune et du département malgré l’expression consacrée de « frais de notaires ». Depuis que l’Etat a autorisé en 2014 les départements à relever leur taux sur ces frais, qui sont acquittés par l’acheteur, ils dépassent généralement les 7% du prix de vente.
Février 2019
« Les pérovskites ». Nom étrange, qui est apparu il y a cinq ans à peine, et pourtant leurs propriétés physiques étonnantes sont en passe de révolutionner l’accès à l’énergie solaire pour tous. « À notre avis, les cellules solaires pérovskites ont le potentiel de remédier à la pauvreté énergétique mondiale », déclare à l’AFP Mohammad Khaja Nazeeruddin, professeur à l’Institut des sciences et ingénierie chimique à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), en Suisse, à la pointe de la recherche sur l’énergie photovoltaïque.
Des panneaux solaires légers, souples, efficaces, à taux de transparence et à teinte variables, bon marché, qu’on peut poser facilement sur un laptop, une voiture, un drone, un vaisseau spatial ou un bâtiment, même à l’intérieur.
Leur production industrielle est sur le point de démarrer.
Structure atomique
Les pérovskites furent décrites déjà dans les années 1830 par l’Allemand Gustav Rose,initialement considérée comme un minéral, la pérovskite désigne aujourd’hui une structure atomique particulière, répandue dans la nature et facile à obtenir en laboratoire.Il a fallu attendre 2009 et les travaux du chercheur japonais Tsutomu Miyasaka, poursuivis par d’autres, notamment à l’Université d’Oxford et à l’EPFL, pour découvrir l’aptitude des pérovskites à former des cellules photovoltaïques.
« Dans le mille »
Un pas crucial est fait en 2013 par une jeune Polonaise, Olga Malinkiewicz, alors doctorante à l’Institut des sciences moléculaires (ICMol) de l’Université de Valence, en Espagne. En marge de ses études, elle crée une cellule photovoltaïque en posant une couche de pérovskites par évaporation, et finalement par simple impression à jet d’encre. »C’était en plein dans le mille! Plus besoin de hautes températures pour mettre une couche photovoltaïque sur tout type de support! », raconte à l’AFP cette jeune femme blonde enthousiaste et souriante.Sa découverte lui vaut un article dans la revue Nature, une vague de commentaires scientifiques et médiatiques, mais aussi le prestigieux prix du concours Photonics 2, organisé par la Commission européenne, et un autre du MIT.
Encouragée par deux hommes d’affaires polonais, elle fonde avec eux à Wroclaw (sud-ouest) la société Saule Technologies et fait construire un site de production à l’échelle industrielle à Wroclaw. »Ce sera la première chaîne au monde basée sur cette technologie. Sa capacité atteindra 40.000 m2 de panneaux à la fin de l’année et 180.000 m2 un an plus tard. Mais c’est une goutte d’eau dans l’océan de la demande », indique Mme Malinkiewicz, interrogée par l’AFP. Le géant du BTP suédois Skanska, qui en fait des tests en conditions réelles sur un immeuble à Varsovie, vient de signer avec Saule un contrat d’exploitation de cette technologie sur tous ses marchés en Europe, aux Etats-Unis et au Canada.
« Les pérovskites font leurs preuves même sur les surfaces peu exposées au soleil. On peut les appliquer quasiment partout. Plus ou moins transparents, les panneaux répondent aussi aux exigences du design. Grâce à leur souplesse et leurs teintes variables, pas besoin de construire des supports supplémentaires, d’intervenir sur la forme ou le dessin du bâtiment », explique-t-il. Un panneau standard d’environ 1,3 m2, au coût attendu de 50 euros et au rendement comparable aux panneaux classiques, approvisionnera en énergie un poste de travail en bureautique à longueur de journée, selon les estimations actuelles.
En quelques années seulement, « les pérovskites ont fait un long chemin, souligne le professeur Nazeeruddin, qui avait par le passé collaboré avec Mme Malinkiewicz. Leur efficacité étant passé de 3,8% à 23,7% », un taux comparable à celui des panneaux classiques en silicium.
Février 2019
Il y a quelques jours, le ministre de la transition écologique et solidaire se félicitait de la pose d’ « une Pompe à Chaleur (PAC) à un euro » en remplacement d’une chaudière fioul chez un consommateur. « C’est bon pour la planète et pour le porte-monnaie » tweetait-il. L’empressement du ministre de la transition écologique est inquiétant : pourquoi convertir à marche forcée ces 4 millions de ménages à l’électricité ? Doit-on y voir la justification du prolongement à venir des centrales nucléaires, du report de l’abaissement de la part du nucléaire dans la production d’électricité… et de la construction d’un ou plusieurs EPR ?
Que se passera-t-il en effet en plein hiver, avec plusieurs centaines de milliers, voire un million de chauffages électriques en plus ? Alors que, sans remonter bien loin dans l’agenda, le 10 janvier dernier, vers 21h00, le réseau électrique était déjà au bord de la rupture…
Le fioul est l’énergie du rural, il faudrait mieux conseiller l’isolation de l’habitat et la décréter grande cause nationale, c’est bien la 1ère source d’économies d’énergie qu’il faut atteindre, et la première source d’économie dans les portefeuilles. Il est indispensable d’isoler avant tout autre action.
Une annonce à venir sur un dispositif gouvernemental pour remplacer les chaudières au fioul intervient quelques jours après le lancement du Grand Débat. Le Président de la République, dans sa lettre aux Français, posait à tous ses concitoyens la question suivante : « Comment rend-on les solutions concrètes accessibles à tous, par exemple pour remplacer sa vieille chaudière » ?
La profession des distributeurs d’énergies hors réseaux, représentée par la FF3C, c’est 1.200 entreprises implantées au cœur des territoires et 12.000 emplois. Des chefs d’entreprises et des salariés, tout-à-fait conscients des enjeux liés au réchauffement climatique et déjà impliqués, depuis de nombreuses années, dans la transition énergétique. Ces professionnels apportant un service à 10 millions de personnes, principalement dans des territoires ruraux, s’indignent d’être stigmatisés dans une communication gouvernementale et de ne pas avoir été écoutés.
Depuis plusieurs mois, la profession est engagée dans un processus de transformation et a déjà proposé une alternative au fioul domestique d’origine fossile : le bioliquide de chauffage, intégrant de l’EMAG de colza, un produit qui a vocation à se substituer complétement au fioul domestique, si possible dès 2024.
Une bonne isolation couplée à une chaudière très haute performance énergétique (THPE) biocompatible : ça, c’est une solution bonne pour la planète et pour l’environnement. Le dossier a d’ailleurs été remis au ministre il y a plusieurs mois, on en parle pas beaucoup, mais il est vrai qu’EDF ne produit pas de colza…
Matignon l’affirmait le mois dernier encore : pas question de rendre à nouveau éligible au crédit d’impôt la pose de fenêtres à double vitrage. Ce dispositif, censé à encourager les particuliers à effectuer des travaux de rénovation énergétique, concerne plusieurs types de travaux tels que l’isolation des murs ou encore des toitures. Mais le crédit d’impôt pour la pose de nouvelles fenêtres, s’élevant à hauteur de 30%, était devenu trop coûteux pour le gouvernement qui estimait que les résultats n’étaient pas suffisamment à la hauteur. Rabaissé dans un premier temps à 15% en janvier 2018, l’annonce de la suppression du crédit d’impôt pour le 1er juillet 2018 avait provoquée la colère des professionnels du secteur.
Depuis, les rumeurs allaient bon train malgré les démentis du gouvernement. Mais retournement de situation la semaine dernière : le Sénat a rétabli l’éligibilité des fenêtres au CITE (Crédit d’Impôt Transition Énergétique) dans le cadre du projet de budget pour l’année 2019, contre l’avis du gouvernement. C’est finalement le Ministre de l’Écologie, François de Rugy qui l’a annoncé ce matin sur Europe 1 : le dispositif concernera à nouveau la pose de fenêtres double vitrage. Et ce, même s’il reconnait qu’il est « difficile de savoir combien exactement cela coûtera, car cela dépendra du nombre de personnes demandant à bénéficier de système ».
Le dispositif devrait cependant être « plus efficace » que le précédent, avec un plafond de 100€ par fenêtre. Précisons également qu’il est question d’un remplacement de fenêtres simple vitrage par du double.
La ministre des Transports, Élisabeth Borne, devrait détailler ce lundi les dispositifs destinés à favoriser les transports moins polluants à l’issu du Conseil des ministres. On sait déjà néanmoins que le péage urbain en est désormais exclu.
Inspiré directement des villes de Londres, Milan ou encore Stockholm, ce projet devait permettre l’accès aux centres-villes aux véhicules légers contre 2,5€ pour les agglomérations de plus de 100 000 habitants et jusqu’à 5€ pour celles ayant plus de 500 000 habitants.
Mais alors pourquoi cette marche arrière ? « Manifestement, cette mesure est perçue comme risquant d’accentuer les fractures entre territoire. Nous ne voulons pas créer de faux débats, aussi cette disposition ne figure pas dans le projet de loi » a expliqué un porte-parole du ministère à l’Agence France Presse. C’est également faute de villes candidates que le projet a été retiré.
À noter que les grandes pourront néanmoins instaurer des « zones à faibles émissions » si elles le désirent, soit des zones interdites aux véhicules les plus polluants.
Le fioul n’échappe malheureusement au destin réservé à la grande majorité des liquides face aux grandes vagues de froid : il gèle. Si votre cuve est remplie de fioul domestique, il est donc possible que celui-ci gèle dès que les températures descendent à -5°C. Conséquence : adieu chauffage, bonjour parkas et écharpes dans votre maison. Mais tous les fiouls ne se valent pas ! En effet, le fioul supérieur peut résister à des vagues de froid de -22°C. Son prix plus élevé que le fioul domestique freine néanmoins bon nombre de personnes au moment de remplir la cuve.
Il existe quelques précautions qui devraient vous permettre d’éviter que votre fioul ne gèle :
Il n’existe malheureusement pas solution miracle : attendre que les températures remontent est la seule solution si votre cuve est pleine. En revanche, s’il ne vous reste que peu de fioul dans votre cuve, vous pouvez en commander, ce qui fera remonter la température de la partie gelée. Profitez-en pour ajouter de l’additif antigel lors de la livraison afin d’éviter une nouvelle mésaventure au cours de l’hiver !
Et surtout, payons-nous plus cher ? Petit tour d’horizon du Vieux Continent.
La réponse est donc à la fois oui… et à la fois non ! Tout dépend sur ce que l’on se base pour faire le calcul.
Explications : Le prix du gaz en France est plus cher que sur l’ensemble de l’Union Européenne. En effet, le prix du gaz en France est de 0,07€/kWh tandis que la moyenne des pays de l’UE est de 0,06€/kWh. Une petite différence qui vaut tout de même à la France la 7ème place du pays le plus cher, ex-aequo avec l’Autriche. La première place revient à la Suède, avec un tarif de 0,11€/kWh.
Mais le prix du gaz en France est dans la moyenne si l’on se base sur les pays de la zone euro, se retrouve ainsi à la 5ème place des pays les plus chers. En effet, la moyenne du tarif du gaz des pays de la zone euro est 0,07€/kWh, soit le même que le tarif réglementé en France.
Nous ne sommes donc ni bon, ni mauvais dans les tarifs du gaz pratiqués en France. À noter cependant qu’un certain nombre de pays membres de l’Union Européenne ne font pas partie de l’étude.
De nombreux facteurs sont à prendre en compte pour comprendre pourquoi certains pays ont des tarifs nettement inférieurs à ceux de la France.
La Bulgarie par exemple (0,04€/kWh) est en mesure de proposer un tarif si peu élevé en raison de sa proximité avec la Russie, auprès de qui le pays importe à 95% ses besoins en gaz (source : tresor.economie.gouv). Rappelons également que le coût de la vie en Bulgarie est différent, ainsi que le revenu minimum qui est de 260€ en 2018 brut contre 1498€ brut en France.
D’autres facteurs tels que les coûts de mesure de protection de l’environnement, le bouquet énergétique national, la diversification des importations, ou encore les taxes jouent également leur rôle dans ces écarts parfois impressionnants entre les pays.
Nous retrouvons en tête du classement l’Allemagne et le Danemark à égalité avec un tarif de 0,30€/kWh au second semestre 2017. D’autres pays les talonnent tels que la Belgique (0,29€/kwH), l’Irlande (0,24€/kwH), ou encore le Portugal et l’Espagne (tous deux à 0,22€/kwH).
Finalement, la France reste moins cher que la grande majorité des pays Européens de l’Ouest, avec un tarif de 0,18€/kWh, ce qui lui vaut la 10ème place, à égalité avec Chypre. En revanche, nos tarifs restent bien plus élevés que ceux des pays de l’Est, avec pour grand champion l’Ukraine (0,04€/kWh).
Les raisons pouvant expliquer de tels écarts sont nombreuses : le prix de l’électricité dans chaque pays dépend de nombreux facteurs tels que la situation géopolitique, le bouquet énergétique national, les coûts des réseaux, les coûts liés aux mesures de protection de l’environnement, ou encore les taxes.
Par exemple, le prix important de l’électricité au Danemark peut (en partie) s’expliquer par le fait que le pays ne dispose pas de parc nucléaire. Conséquence : 28,8% de l’électricité provient du charbon, avec un coût de production élevé. Autre facteur : les taxes s’élèvent à plus de 65%
À titre de comparaison en France, les taxes s’élèvent à 35% et 71,6% de l’électricité est produite par notre parc nucléaire en 2017. Chaque centrale a la capacité de produire 500 000 MWh par mois, de quoi couvrir la consommation de 400 000 foyers environ. Soit une production bien plus élevée que les centrales à charbon et donc, des prix plus faibles.
Bien que les centrales nucléaires produisent beaucoup d’électricité, leur maintenance et leur mise à niveau (notamment après la catastrophe de Fukushima en 2011 qui a entraîné la mise en place de nouvelles normes de sûreté) ont un coût conséquent. La politique de développement des énergies vertes (parcs éoliens, fermes solaires…) et la maintenance et développement du réseau électrique dans son ensemble sont également deux facteurs expliquant la hausse des tarifs année après année.
Le prix du baril de Brent est passé vendredi sous la barre des 70 dollars. On peut voir derrière cette soudaine baisse de prix la main du président américain qui avait bien besoin d’une baisse des prix pour les élections du mid term aux Etats Unis.
Le marché tablait sur l’élimination de l’Iran, or Trump étrangement vient d’annoncer des sanctions moins sévères envers l’Iran en accordant des exemptions à certains pays (dont la Chine et l’Inde), le président américain fait comprendre qu’il n’entend plus réduire immédiatement à zéro les exportations iraniennes d’or noir. Cette action est complétée par une hausse de la production de pétrole de Schiste américain
Au même moment Moscou et Ryad, deux des trois plus grands producteurs mondiaux, avaient amendé en juin leur accord de limitation de la production afin de pouvoir extraire plus et compenser une baisse des exportations pétrolières iraniennes…
Hausse de la production et réduction de la demande, l’effet sur le marché est immédiat, les prix baissent ! Attention cette bonne nouvelle pour le consommateur risque d’être de courte durée. Les grands producteurs de pétrole se réunissent aujourd’hui dimanche 11 novembre à Abou Dhabi pour étudier la possibilité d’un retour à des limitations de la production.
Le conseil du Mulot ? Dépêchez-vous et compléter tout de suite vos stocks, la baisse risque d’être de courte durée.
Le gazole a vu son prix baisser en moyenne de 3% à la pompe (-4,5 centimes/litre) sur un mois tandis que celui du sans-plomb 95 a reculé de 5% (-8 centimes). Loin, donc, des 20% constatés sur les marchés pétroliers mondiaux. Si la baisse n’est pas de la même ampleur, c’est parce que les prix des carburants dépendent pour beaucoup de variables indépendantes des fluctuations du brut sur les marchés mondiaux. À commencer par les taxes prélevées par l’État, qui pèsent lourd dans le prix final à la pompe, à savoir la TVA de 19,6% et la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE), dont le niveau va augmenter de manière constante jusqu’en 2021, officiellement pour des raisons écologiques. Ces taxes représentent environ 60% du prix des carburants. Le prix du produit raffiné, qui fait l’objet de cotations sur le marché de Rotterdam pour l’Europe du Nord, pèse entre 32% et 27% du prix du gazole et de l’essence.
Autre facteur expliquant le décalage des prix à la pompe : la baisse de l’euro face au dollar. L’or noir est en effet libellé en billet vert. Or un euro plus faible renchérit les achats de pétrole. La baisse réelle du prix du pétrole vendus en euros est donc moins forte que la baisse des prix du baril affichés en dollars.
Cela ne vous aura pas échappé si vous avez vendu ou acheté un bien immobilier : l’étape du diagnostic de performance énergétique (DPE). Désormais obligatoire dans le cadre d’une vente, le DPE a pour objectif d’attribuer une étiquette à chaque bien immobilier. Allant de A à G (A étant la meilleure note), ce diagnostic permet aux potentiels acheteurs d’avoir une idée de la consommation énergétique du bien par an en kWh/m².
Une bonne isolation ou encore un bon système de chauffage était jusqu’ici synonyme d’amélioration de son confort au quotidien, ou bien encore un moyen de faire baisser sa facture énergétique sur le long terme. Mais cela peut désormais s’avérer être un investissement pour l’avenir en cas de vente de votre bien : Notaires de France dévoile dans son étude qu’une maison ayant obtenu l’étiquette A et B se vendrait entre 6% et 14% plus cher qu’une maison similaire, mais avec une étiquette D.
Bien que le prix des appartements avec une mauvaise étiquette soit lui moins impacté, le constat est le même pour ceux avec une étiquette A ou B : le prix peut grimper de 6 à 22% !
Il s’agit néanmoins d’une moyenne et les chiffres changent bien évidemment en fonction des régions. Vous pouvez consulter ci-dessous les estimations pour les maisons et appartements par régions, grâce aux cartes de Notaires de France.
Parmi la trentaine de personnes conviées, les ONG sont quant à elles aux abonnés absents, ce que certaines d’entre elles déplorent. En effet, cette réunion est l’occasion pour le Président d’avoir un dernier échange avec les principaux concernés (ou presque) avant la présentation de la Programmation pluriannuelles de l’énergie (PPE). Autrement dit, la feuille de route du gouvernement en matière d’énergie jusqu’en 2028.
Un enjeu crucial pour les entreprises du secteur : l’épineuse question de la réduction du nucléaire a notamment été abordée. Alors que la dépendance de l’énergie nucléaire devait être réduite pour atteindre les 50% en 2025 (contre 75% actuellement), Emmanuel Macron devrait annoncer d’après Europe1 que cet objectif sera finalement repoussé à 2035.
Cette nouvelle feuille de route décidera également de la marche à suivre quant aux énergies renouvelables, en plein essor. Bruxelles a par ailleurs annoncé que 200 millions d’euros seront versés à la France afin de développer la production et l’autoconsommation d’énergies renouvelables.
Initialement prévu pour le 30 octobre, la secrétaire d’État au ministère de l’Écologie, Emmanuelle Wargon, a déclaré que la présentation de la PPE ne se fera finalement pas avant mi-novembre.
Affaire à suivre…
Manon
C’est dans un communiqué de presse lundi 22 octobre que la Commission européenne annonce donner son accord à la France pour la mise en place d’un nouveau dispositif. Il est destiné à soutenir la production d’électricité renouvelable à des fins d’autoconsommation.
Afin de soutenir le pays dans cette démarche, 200 millions seront versés à la France, pour être redistribués sous forme de primes : un dispositif qui devrait permettre de produire 490 mégawatts supplémentaires. Les professionnels comme les particuliers sont concernés.
Des appels d’offres seront lancés et concerneront toutes les petites installations possédant une capacité entre 100 et 500 kilowatts, jusqu’en 2020. Les installations retenues toucheront pendant dix ans cette fameuse prime, en plus du prix du marché pour l’électricité produite en surplus.
La commissaire chargée de la politique de la concurrence, Margrethe Vestager, estime que « Ce régime stimulera la concurrence entre les sources d’énergie renouvelables pour les autoproducteurs et augmentera davantage encore la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique de la France ».
Encore dépendante à 75% de l’électricité d’origine nucléaire, la France cherche des alternatives et à développer ses capacités en production d’énergies propres. Objectif pour 2030 : que 40% de l’électricité produite en France soit verte.
Manon
L’enquête TREMI (Travaux de Rénovation Énergétique des Maisons Individuelles) menée par l’ADEME fait le point sur l’amélioration de la performance énergétique des ménages qui ont effectué des travaux, mais également sur les motivations et les freins à réaliser des travaux, ainsi que l’accompagnement dont les ménages ont pu bénéficier. De nombreux points ont été soulevés, positifs comme négatifs. On vous résume en 7 points le rapport :
Cité 8 fois 10, le confort est la principale raison ayant conduit les ménages à entreprendre des travaux. La réduction de la facture énergétique quant à elle arrive en deuxième position seulement, bien que cela représente tout de même un élément motivant pour plus de 50% des français. Autre facteur déclencheur : les pannes et les sinistres auxquels les ménages ont pu être confrontés.
Seulement 15% des ménages ayant réalisé des travaux ont bénéficié d’informations ainsi que d’un accompagnement suffisant. Un manque qui se confirme auprès des ménages pour qui les travaux leur ont permis de sauter 2 classes (voire plus) du Diagnostic de Performance Énergétique : 36% d’entre eux estiment avoir manqué d’accompagnement. En revanche, les dispositifs publics présents sur les territoires sont eux majoritairement consultés.
Plutôt que de changer de chauffage, les ménages privilégient les travaux d’isolation avec pour trio en tête les fenêtres, les toitures et les murs : « une bonne logique » estime l’ADEME.
Autre bon point relevé par l’ADEME, 65% ménages ont effectué plusieurs bouquets de travaux au lieu de réaliser des travaux sur un poste seulement.
Cependant, la performance n’est pas toujours au rendez-vous : par exemple, seulement 1/3 des travaux sur les « toitures/combles » sont jugés performants.
De plus, même s’il s’agit d’une bonne chose que des travaux d’isolation soient effectués, la ventilation est quant à elle laissée de côté : or, elle est essentielle. Comme nous vous le disions dans l’un de nos articles, une mauvaise ventilation peut entraîner de l’humidité au sein de votre maison et une sensation de froid.
83% des ménages ayant effectués des rénovations se disent satisfaits et estiment qu’ils ont amélioré le confort thermique de leur logement. Par ailleurs, 61% d’entre eux ont déjà constaté une baisse sur leur facture énergétique dès la fin des travaux de rénovation.
Parmi les ménages interrogés, 27% d’entre eux jugent avoir effectué tous les travaux de maîtrise de l’énergie. La réalité, dévoilée dans l’enquête TREMI, est tout autre : seulement 5% des rénovations effectuées ont réellement eu un impact énergétique important — c’est-à-dire un saut de 2 classes énergétique du DPE. Les objectifs que se sont imposés les pouvoirs publics se trouvent donc confrontés à une absence de besoins exprimés par la population.
D’après l’enquête, 1/3 du parc total des maisons individuelles ont effectué des travaux de rénovation entre 2014 et 2016. Problème : seulement 25% de ces rénovations ont permis de sauter au moins une classe énergétique du DPE. L’ADEME déclare qu’« intégrer plus fortement la composante énergétique dans les travaux effectués, en commençant par les prioriser et à les réaliser dans le bon ordre, est donc le vrai challenge ».
Bien que les rénovations analysées portent sur des postes de travaux devant améliorer la performance énergétique du logement, 75% des travaux réalisés n’ont pas permis de changer de classe DPE, bien que les logements en question aient pu améliorer leur performance.
Il reste donc encore beaucoup de chemin à parcourir avant d’arriver à un parc de logements au niveau Bâtiment Basse Consommation (BBC) à l’horizon 2050 !
Manon
À l’image des villes de Londres, Milan ou encore Stockholm, le gouvernement a donné hier son feu vert pour faciliter la création du péage urbain. Également appelé « tarif de congestion », ce nouveau dispositif devra donner la possibilité aux agglomérations de plus de 100 000 habitants d’instaurer à l’entrée des villes un péage.
Les collectivités locales, à qui devrait revenir l’argent collecté, seraient libres de définir le périmètre des zones concernées ainsi que leur tarif.
Un plafond devrait néanmoins être fixé : le péage pour les véhicules légers ne devrait pas excéder 2,5€ pour les agglomérations de plus de 100 000 habitants, contre 5€ pour celles de plus de 500 000 habitants. Quant aux poids lourds, le plafond est fixé à 10€.
Le projet de loi sera présenté au Conseil des Ministres cet automne, suivi du Parlement pour janvier ou février prochain. Certaines villes ont cependant déjà dit non à l’instauration de ce péage, telle que Rennes.
Manon
Depuis plusieurs années déjà, de nombreux chercheurs se sont penchés sur la recherche de solutions alternatives aux énergies fossiles. L’une de ces pistes ? L’algocarburant.
Considéré comme le « carburant 3ème génération », ce carburant à base d’algues est censé produire 60% de moins de gaz à effet de serre que nos carburants actuels. Récemment, le Département de l’Énergie aux États-Unis a investi 80 millions de dollars dans 36 projets de recherche sur le développement des bioénergies. L’un d’entre eux ? L’Université du Michigan qui a reçu 2 millions de dollars pour un projet d’une durée de trois ans, pour la recherche sur le meilleur moyen de cultiver les algues, les transformer en carburant et exploiter leur potentiel au maximum lors du processus de combustion.
Outre l’argument écologique, le rendement de l’algocarburant est jusqu’à dix fois supérieur aux agrocarburants. Par ailleurs, leur croissance est rapide et nécessite moins d’espace : « Les résultats obtenus en laboratoire laissent espérer une productivité élevée : entre 20 et 80 tonnes d’huile par hectare, contre deux à peine pour le colza ou le tournesol » d’après l’IFP Nouvelles Énergies.
De plus, toujours selon l’IFP, il est également possible de créer des bassins pour la culture de la micro-algue sur des terrains non fertiles, évitant ainsi la concurrence avec la culture alimentaire.
Mais ce coût de fabrication élevé va-t-il durer ? L’objectif d’un tel financement du Département de l’Énergie aux États-Unis est clairement affiché : réduire d’ici 2022 le prix du baril.
Manon
Mais d’où viennent ces pertes de chaleur ?
Comment savoir si votre maison est suffisamment isolée ?
Il suffit d’évaluer votre consommation actuelle en KWh par m2 ? Quel effort devait vous prévoir d’ici 2030 et 2050, quel objectif devait vous atteindre en KWh par M2 dans le cadre de la transition énergétique, vous pouvez évaluer votre consommation actuelle grâce à notre convertisseur (questionnaire express de 3 minutes) et vérifier la performance de votre habitat,
Réduire sa consommation d’énergie c’est d’abord en priorité améliorer l’isolation de son habitat.
De nombreux matériaux existent, à des prix variés : la laine minérale (de verre ou de roche), la laine végétale (chanvre, lin ou encore coton) ou bien encore le liège expansé pour votre toiture.
Concernant le sol, l’idéal est de réaliser un vide sanitaire (accessible ou non) afin de permettre une circulation de l’air. Ou pouvez également un isolant (laine de roche, laine de verre, panneau en polystyrène) sous le revêtement
Pour les fenêtres, il est recommandé d’avoir un double, voire un triple vitrage. Si vos pertes de chaleur ne concernent qu’une pièce, vous pouvez également opter pour un rideau isolant thermique, qui fera barrage contre le froid.
D’une manière plus générale, il est toujours intéressant de limiter au maximum les petites déperditions de chaleur grâce au calfeutrage, des joints, des mortiers ou bien encore des injections de mousse polyuréthane.
Mais prudence ! Bien qu’il soit important d’avoir une bonne isolation, il est primordial d’avoir une bonne ventilation, sans quoi vous risquez d’être victime d’humidité et une sensation de froid au sein de votre maison.
Manon
À la suite d’une directive européenne datant d’octobre 2014, le nom des carburants à la pompe vont être remplacés par de nouveaux visuels, accompagnés de lettres et de chiffres à travers l’Europe.
L’objectif ? Faciliter la vie des automobilistes européens en leur permettant de mieux s’y retrouver au moment de faire le plein. En plus des États membres de l’Union Européenne, d’autres de nos voisins ont également décidé d’opter pour cette harmonisation, tels que la Suisse, la Macédoine, la Serbie, la Turquie, l’Islande, le Lichtenstein ou encore la Norvège.
Voici à quoi devrait prochainement ressembler le nom des carburants en station-service :
L’essentiel à retenir : Le SP95 et 98 deviendront le E5, entouré d’un cercle vert foncé. Le SP95/E10 va lui être renommé E10, avec un cercle couleur vert clair. Quant au gazole, il portera le nom de B7 (composé de 7% de biocarburants), accompagné d’un carré jaune clair.
Le B10 (composé de 10% de biocarburants) et le XTL, diesel de synthèse fabriqué à base d’huiles végétales notamment sont deux futurs carburants qui devraient bientôt faire leur apparition à la pompe.
Il y a bien évidemment un « mais » à l’histoire : toutes les stations-service ne sont pas encore prêtes ! Le changement devrait donc s’effectuer progressivement. Par ailleurs, afin que les automobilistes ne soient pas trop perdus, un double affichage des nouvelles et anciennes appellations devrait être mis en place dans un premier temps . Ne soyez donc pas étonnés si vous tombez sur les anciennes appellations dans votre station-service la semaine prochaine… ou inversement !
Manon
Aout 2018
Canicule Info Service : 08.21.22.23.00
Les énergies renouvelables ont représenté 31% de la production d’électricité en France au deuxième 2018 et assurées 10% de la consommation électrique en France, au deuxième trimestre 2018. Quelles sont les raisons de ce record ?
Aout 2018
Le gestionnaire du réseau de transport d’électricité (RTE) a communiqué ses chiffres officiels le 30 juillet. La production hydroélectrique à elle seule en constitue 20% ; les 10% restants sont répartis entre les filières éolienne, solaire photovoltaïque, et les bioénergies conséquentes. Le but est d’arriver à 40% en 2030.
Les résultats complets seront publiés en septembre dans le Panorama de l’électricité renouvelable au 30 juin 2018, réalisé par l’ADEeF, Enedis, RTE et le SER. D’après son édition précédente, l’électricité renouvelable avait couvert 18,4% de l’électricité consommée en 2017, plus particulièrement dans les régions Occitanie (35,7%) et Auvergne-Rhône-Alpes (34,6%) qui se distinguent par leurs parcs hydrauliques.
Les installations vertes bourgeonnent vite…
“C’est la première fois que les nouvelles énergies atteignent 10% de la consommation électrique”, affirme Sean Vavasseur, responsable système électrique le Syndicat des énergies renouvelables (SER). Cette hausse serait due à l’enrichissement des stocks d’éoliennes de 10% d’année en année, et des panneaux photovoltaïques qui génèrent aujourd’hui 8 gigawatts d’électricité. Les fortes précipitations qui ont rempli les bassins en fin 2017 et début 2018 justifieraient le bilan hydroélectrique, après deux années assez sèches.
Au premier trimestre 2018, les énergies renouvelables couvraient 23% de la consommation électrique. Le taux de 31% au deuxième trimestre n’est pas une totale surprise. En effet, le deuxième trimestre est caractérisé par une moindre consommation électrique par rapport au premier. “Les productions hydrauliques et éoliennes prennent alors une part plus importante dans la consommation globale. Cependant, plus l’été se réchauffe et plus les Français auront recours à la climatisation. On s’attend donc à une reprise de la consommation au troisième trimestre, ainsi qu’au quatrième, et donc logiquement à une baisse de la part du renouvelable.
Revue de presse- octobre 2017
Dans un rapport sur la « préservation de la ressource aquatique » publié à l’occasion des Etats généraux de l’alimentation, l’association réclame « une réforme urgente » de la politique de l’eau afin de mettre en place des mesures de prévention des pollutions agricoles et d’appliquer strictement le principe « préleveur-pollueur-payeur ».
Dans la moitié du territoire français, les pesticides sont présents dans les cours d’eau à des doses supérieures à la norme autorisée dans l’eau potable ». Cette norme est aussi dépassée dans « le tiers des nappes phréatiques », précise l’UFC-Que Choisir. Pire, dans ces dernières, « les contaminations en nitrates ont progressé, ne laissant plus que la moitié des nappes indemnes ».
L’association impute ces « désastres environnementaux » à l’agriculture intensive qui, dénonce-t-elle, « est loin d’avoir corrigé ses pratiques » puisque « les quantités d’engrais utilisées n’ont pas baissé en vingt ans » et que « l’utilisation des pesticides a même augmenté de 18% en 5 ans ». Quant à l’irrigation, « elle est plus particulièrement concentrée dans les zones les plus touchées par les restrictions d’utilisation d’eau, aggravant ainsi la pénurie », déplore l’UFC-Que Choisir.
L’association regrette que la réparation des dommages environnementaux soit toujours très majoritairement financée par les consommateurs. Via leur facture d’eau, ils « payent 88 % de la redevance +pollutions+ et 70 % de la redevance +prélèvement+, soit 1,9 milliard d’euros par an », précise-t-elle. L’agriculture, « pourtant responsable à elle seule de 70 % des pollutions en pesticides, de 75 % des pollutions en nitrates et de la moitié des consommations nettes en eau » ne paie que « 7 % de la redevance +pollutions+ et 4 % de la redevance +prélèvement+, en violation flagrante du principe +préleveur-pollueur-payeur+ », ajoute l’association.
(04/09/2017)
La pêche est le fruit du pêcher, petit arbre de la famille des rosacées. Elle est dotée d’un noyau, sa chair est juteuse et sucrée. C’est un fruit climactérique, c’est à dire qu’il peut continuer à mûrir même après sa cueillette : sa maturation s’accompagne alors d’une augmentation de la respiration associée à une stimulation de la synthèse d’éthylène. Sa chair est jaune, blanche ou rose. Sa peau qui peut aller du jaune au rouge est veloutée. Le noyau est dur et non adhérant à la chair, comme celui de la nectarine, alors qu’il est adhérent pour le brugnon. La pêche se consomme de juin à septembre.
Le pêcher peut atteindre 4 mètres de haut. Sa taille régulière permet une bonne fructification. La plantation du pêcher se fait à l’automne, mais surtout pas pendant les gelées ! Il est important d’arroser très régulièrement car le pêcher craint la sécheresse. Au printemps le pêcher donne des petites fleurs roses. Il faut mettre de l’engrais pour arbres fruitiers au printemps et disposer du compost au pied des arbres à l’automne.
Tous les pêchers sont auto-fertiles (auto-fertile : le pistil d’une fleur peut être fécondé par le pollen d’une autre fleur du même pied).
La trace de la pêche a été retrouvée en Chine, sur une période datant de 1000 ans A.J.Christ. Après un passage par l’Inde, c’est Alexandre le Grand qui l’apporta en Europe 3 siècles A.J.Christ sous le nom de Pecta, le nom de Pêche n’apparaissant qu’au XVIII ème siècle. La France adopte la pêche dès le VI ème siècle, mais elle devient très à la mode sous Louis XIV au XVI ème siècle car le Roi est fou de ce fruit.
La pêche plate est une mutation de la pêche originale introduite en France, elle est introduite en France au XIX ème siècle. Cette pêche plate apparaît sur les étals un mois ou deux avant les autres variétés. La pêche de vigne est au contraire plus tardive.
La production mondiale annuelle est d’environ 20 millions de tonnes : la moitié est consommé en produit frais, l’autre moitié en conserve. La Chine assure la moitié de la production mondiale. En France, La production se fait surtout dans le Languedoc-Roussillon, en Rhône-Alpes et en Provence-Côte-d’Azur.
La pêche contient près de 90% d’eau, elle est très peu calorique. Riche en anti-oxydants (surtout dans la peau), la consommation de la pêche diminue le risque de maladies cardio-vasculaires. Outre sa teneur en caroténoïdes, la pêche est riche en vitamine A, B3 et C. Elle offre aussi du potassium, du phosphore, du calcium, du magnésium, du fer et du zinc. C’est une bonne source de fibres : pectines, celluloses et hémicelluloses qui jouent un rôle protecteur important. Manger des pêches a des bienfaits sur les maladies de l’oeil !
La pêche peut se manger crue, nature, cuite, salée en accompagnement de viande ou de volaille, en salade, gâteau ou tarte, confiture. Certaines personnes peuvent avoir des réactions allergiques à la consommation de la pêche crue : il suffit alors de la cuire. Certains desserts, boissons ou liqueurs sont préparés avec des noyaux de pêche ou d’abricot (amandes amères). Mais les noyaux de pêche ne doivent pas être consommés seuls et en grande quantité car ils contiennent de l’acide cyanhydrique.
En Chine, la pêche est le symbole de l’immortalité, les immortels se nourrissant de sa fleur. Les vases chinois sont souvent décorés avec des pêchers ou des fleurs de pêcher, le pêcher s’apparentant à l’Arbre de Vie.
Au Japon, on offre des fleurs de pêcher aux jeunes mariés en symbole de virginité et de fidélité. Le pêcher possède un rôle de protection contre les influences mauvaises : il a une valeur d’exorcisme.
Dans le mythe d’Izanagi, le pêcher le protégea du tonnerre. L’exorcisme est pratiqué avec un bâton de l’arbre et au nouvel an, chacun dispose des bois de pêcher au-dessus de sa porte pour éloigner les mauvais sorts.