Le légume de Mars : l’Asperge


(01/03/2019)

L’asperge appartient à la famille des liliacées, comme le poireau, l’oignon ou l’ail. C’est une plante vivace composée d’un rhizome qui porte des yeux ou bourgeons. Les turions que l’on consomme, forment des tiges qui peuvent atteindre 1,5 mètre de haut, mais les feuilles sont toutes petites. L’asperge est une plante souterraine constituée d’une tige appelée « griffe », qui pousse sur les terrains sablonneux. Elle pousse donc sous la terre et au printemps, les turions s’allongent pour trouver la lumière. La pointe ou bourgeon se colore avec la lumière. L’asperge blanche est celle qui a reçu le moins de lumière, la violette, plus fruitée est la même variété que la blanche, mais elle a reçu plus de lumière ! La bonne saison pour consommer l’asperge se situe entre mars et fin juin.

Originaire du Bassin méditerranéen (Egypte et Grèce) le développement de sa culture se fait par les Romains. Puis l’Europe se met à son tour à la cultiver. Aujourd’hui, la France produit environ 20 000 tonnes (Aquitaine,Languedoc, Alsace) pour une production européenne de 300 000 tonnes (Allemagne, Espagne, Italie). La France n’est qu’en quatrième position en Europe.

Les Grecs et les Romains utilisent l’asperge depuis 2000 ans avant J-Christ comme offrande à leurs dieux. Henri III propose des asperges à ses favoris et Louis XIV en demande à sa table : cela reste alors encore un légume de luxe ! L’asperge se démocratise en France dans les années 1870.

L’asperge est composée de 92% d’eau, elle est donc peu calorique : 20kcal/100g, mais elle est riche en nutriments et en protéïnes : 2,70g/100g. Elle contient aussi du fer, du cuivre, du manganèse, du zinc, du potassium et du magnésium. Sa teneur en fibres et en vitamines A (bêta-carotène, anti-oxydant), B1, B2, B3, B9 (teneur importante en folate), K (Bon pour la coagulation du sang) permet à l’asperge d’agir, en la consommant, sur les maladies cardio-vasculaires et certains cancers et d’éliminer le cholestérol oxydé. L’action diuérétique (élimination des excès des sel) et un bon transit intestinal sont aussi de bons atouts pour l’asperge. Les femmes enceintes retirent de cette plante de nombreux bienfaits. On dit d’autre part que la consommation d’asperge stimule la production de testostérone (hormone du désir)…

L’asperge doit être consommée très vite après sa cueillette pour conserver sa fermeté et sa fraîcheur. La conservation peut se faire sur 4 ou 5 jours maximum au frais. Les asperges vertes et violettes contiennent plus de composés phénoliques que les asperges blanches. Il est conseillé de peu faire cuire les asperges pour qu’elles gardent leur contenu en flavonoïdes (Cuire dans une casserole d’eau : mettre les asperges dans une cocotte,dans de l’eau froide, la tête en l’air et laisser cuire 10 mn à partir de la rotation de la soupape). Les asperges sont délicieuses pochées, grillées, à la vapeur, en soupe ou velouté, en quiche, en vinaigrette, en entrée ou en garniture…

L’asperge est un des légumes symbole du printemps !

« Chaque arrivée de saison nouvelle amène une sorte de mélancolie, parce qu’elle suit la fin de saison précédente, et que c’est un pas de plus sur le chemin la vie. Mais la nature, bienveillante pour l’homme, lui ménage toujours quelques adoucissements à sa peine, et sous une forme ou sous une autre, lui apporte quelque plaisir de compensation. Quand vient le printemps, c’est le renouveau des tendres feuillages d’un vert naissant qui récrée nos regards ; et pour le gourmet, c’est aussi le retour de ce légume exquis, délicat, d’un goût si fin, qu’on appelle l’asperge, régal sans pareil pour le palais d’un galant homme ». (Fontenelle, philosophe gastronome du XVIII siècle qui appelait l’asperge « l’Impératrice des Légumes »)

Pline l’Ancien racontait que « les asperges étaient le produit de cornes de bélier qui auraient été enterrées dans le sol ». Il associait aussi l’asperge à la puissance sexuelle, cet aliment ayant des vertus aphrodisiaques.

Même Madame de Maintenon, cependant très prude, qualifiait l’asperge « d’Invite à l’Amour »

Le proverbe du mois :  » Moucherons au coucher du soleil, pour demain temps vermeil »

Pain d’Asperge


(01/03/2019)

Pain d’asperge (8 personnes) :

400 g d’asperge ; 150 g de crème fraîche épaisse ; 4 oeufs ; sel ; basilic ; poivre ; paprika (plus ou moins fort selon le goût de chacun)

Préchauffer le four à 160° (th 5)

Eplucher et faire cuire les asperges une vingtaine de minutes à la vapeur, en les plaçant la tête en l’air dans la cocotte (pour éviter qu’elles ramollissent). Les laisser refroidir et réserver 3 ou 4 belles asperges pour la déco finale. Mixer les autre avec les jaunes d’oeuf, ajouter le sel, le poivre, le basilic et le paprika. Monter les blancs d’oeuf en neige ferme et mélanger délicatement à la préparation.

Verser le tout dans un moule à cake ou un moule à manqué préalablement beurré et faire cuire au bain-marie pendant 40 mn. Démouler quand la terrine a un peu refroidi et mettre au frais pendant 3 ou 4 heures. Servir avec une sauce à base de mayonnaise citronnée ou un coulis de tomate.

 

La plante de février : l’Ananas


(01/02/2019)

De la famille des bromeliaceae, l’ananas est une espèce de plante terrestre aussi haute que large (de 1 à 2 mètres). Une couronne de petites feuilles pousse au bout d’une tige où des baies coniques et stériles se développent jusqu’à maturité. Elles se rejoignent alors pour former le fruit : l’ananas. Son écorce est formée d’écailles qui forment le fruit : c’est donc un fruit composé? Sa chair jaune ou blanche est juteuse et sucrée. Dans le langage des Indiens, « a » désigne un fruit (en général) et « nana » veut dire excellent ! L’ananas est sensible au gel et demande un sol riche, acide et bien drainé. Le sol doit être riche en potassium et en matières organiques. Il faut compter environ 15 mois entre la plantation et la récolte !

L’ananas est originaire du Brésil, de la Colombie et du Paraguay. Il a été découvert par Christophe Colomb à son arrivée en Guadeloupe en 1493 et arrive en 1535 à la Cour d’Espagne. Puis Louis XIV demande à cultiver ce fruit dans ses jardins, mais c’est Barbara Palmer, maîtresse du roi Charles II qui a finalement commencé à le cultiver. Puis l’ananas est cultivé sous serre en Hollande, Grande-Bretagne et en France, mais exclusivement pour les tables royales. En 1667, le Père Dutertre aux Antilles parle de l’ananas comme du ‘Roi des Fruits » car Dieu lui a mis une couronne sur la tête.

L’ananas devient un produit de consommation courante dans les années 1980 seulement. En France, 90% des importations viennent aujourd’hui de Côte d’Ivoire (La Cayenne lisse, à chair jaune et juteuse), le reste vient du Cameroun (la Queen, petits fruit) et de la Martinique.

L’ananas est un fruit énergétique dont la teneur en sucre augmente avec la maturation. Riche en fibres (1,4g/100g), il prévient les maladies cardio-vasculaires, la constipation et la diarrhée. Sa consommation n’a pas vraiment un effet amincissant comme on peut le croire (50 calories/100g), mais elle donne un effet rassasiant. Elle ne brûle pas les graisses comme il est souvent dit, mais les fibres aident largement au transit intestinal… D’autre part, l’organisme se débarrasse des toxines et du mucus présent dans le corps.

L’ananas contient de nombreux minéraux mais les quantités de chacun sont faibles : manganèse, fer, potassium,..Les caroténoïdes sont aussi bien présents.L’association de ses vitamines C (18mg/100g) et E, font de ce fruit un très bon anti-oxydant et il est très bon pour la peau.

L’ananas est connu pour sa teneur en broméline ou bromélaïne qui permet de soulager l’arthrose en étant un anti-inflamatoire. Il en va de même pour la lutte contre le rhume et les maux de gorge grâce aux propriétés immunostimulantes du fruit. D’autre part, la présence de broméline aide à combattre de manière très efficace, les oxyures (petits vers blancs qui aiment coloniser les intestins, surtout ceux des enfants…).

Plus la chair de l’ananas est jaune et colorée, plus le fruit est rempli de bienfaits pour le corps !

La légende de l’ananas :

« A Madagascar, une femelle crocodile nageant avec sa progéniture dans les eaux saumâtres d’un estuaire, rencontra un requin. Afin de mettre à l’abri ses petits, elle les projeta sur la terre ferme d’un coup de queue. Lorsque les jeunes crocodiles retombèrent, leurs têtes s’enfoncèrent dans la terre. Ils agitèrent tellement leur queue pour se dégager que celle-ci se découpa en lanières et de leurs dents, des racines poussèrent. Une nouvelle plante était née : l’ananas. Et pour rappeler son origine, le fruit est recouvert d’écailles et ses feuilles sont épineuses. » (D’après Gourmetpédia)

L »ananas est le symbole d’accueil chaleureux et généreux : voilà pourquoi ce fruit (en vrai ou en sculpture) orne souvent les portes d’entrée…

L’ananas peut se manger frais, nature ou grillé ou poêlé, en salade de fruits, en flan, en jus,…ou en accompagnement de viande blanche ou de poisson. Il est toujours bienvenu sur une table !

Le dicton du mois : « Mieux vaut un loup dans ton troupeau, qu’un mois de février beau ! »

 

Flan à l’Ananas


(01/02/2019)

Flan à l’Ananas (6 personnes)

Un ananas ; 200 g de sucre semoule ; 6 oeufs ; 1 cuillère à soupe de Maïzéna : 3 cuillères à soupe de rhum

Pour le caramel : 100 g de sucre en morceaux + 3 cuillères à soupe d’eau

Préchauffer le four à 160° (th 5)

Préparer un caramel très clair et le verser dans un moule à cake préalablement beurré. Découper l’ananas en morceaux et mixer ces morceaux grossièrement. Verser dans une casserole avec le sucre et faire bouillir quelques minutes (4 ou 5). Battre les oeufs en omelette, ajouter la Maïzéna et verser la préparation à l’ananas très chaude sur les oeufs. Ajouter le rhum.

Faire cuire au bain-marie 45 mn. Laisser refroidir et mettre au frais pendant au moins deux heures. Servir avec une crème anglaise.

La plante de Janvier : Le Cactus


(01/01/2019)

Les cactus, cactées ou cactaceae sont de la famille des plantes à fleurs, plantes grasses ou succulentes : elles stockent dans leurs tissus des réserves de « suc » pour assumer les grandes sécheresses, les surfaces d’évaporation étant réduites. On trouve surtout des cactus dans les régions arides : c’est une plante résistante et robuste. Il existe de nombreuses sortes de cactus : leur taille peut aller de 1 cm à 20 mètres de haut, leur forme peut-être ronde, en cylindre, en bâton. Il y a près de 2500 espèces de cactus dans le monde dont 30% sont en voie de d’extinction !

Le mot cactus vient du grec « kaktos », ou chardon. Emblématique du Sud des Etats-Unis, les cactus arrivent en Europe au XVI ème siècle après le voyage de Christophe Colomb.Le plus riche site de cactus se trouve au Mexique dans la vallée de Tehuacan.

Les cactus tolèrent de gros écarts de température dans une même journée : chaleur torride dans la journée et froid polaire la nuit. Ils s’adaptent à des terres très pauvres et ingrates, leur capacité de rétention d’eau étant énorme (déserts, plateaux montagneux, altitude,…).

Certaines espèces produisent des fruits comestibles, mais presque tous les cactus fleurissent la nuit et sont pollinisés la nuit. Les épines menaçantes et acérées les protègent du soleil, du froid et des prédateurs. Ces épines sont aussi des capteurs d’eau (rosée du matin, eau de pluie,…). Ces réserves d’eau, qui peuvent représenter jusqu’à 90% de la masse totale de la plante) permettent à ces plantes de résister à de très longues périodes de sécheresse.

Le cactus peut se développer dans l’intérieur d’une maison. Il purifie l’air en désodorisant et en rafraîchissant. D’autre part, il protège des champs électromagnétiques. Pour adopter un cactus chez soi, il convient de respecter certaines règles. Le cactus a besoin d’une terre argileuse, d’un peu de terreau bien décomposé, de tourbe fibreuse, d’un peu de sable de carrière (pas de sable de mer, car il est trop salé). Il doit être placé dans un espace aéré et non confiné, avec de la lumière, sans soleil direct, car il craint les brûlures, surtout quand il est petit. S’il doit être déplacé, il faut lui garder toujours la même orientation. Le cactus a besoin d’être dépoussiéré régulièrement avec un pinceau ou une brosse à dent (passer doucement sur les épines). Ne pas exposer les plantes à une douche violente !

A début de l’automne et jusqu’au mois de janvier, il est possible de faire des semis. Repiquer au printemps dans du terreau et du sable. Humidifier modérément et tasser un peu. Il faut une lumière tamisée et une température autour de 18° à 25°. recouvrir de plastique transparent, laisser agir la condensation et au bout de 2 ou 3 mois, repiquer les plants.

La figue de barbarie a un goût qui rappelle celui de l’oseille ou l’asperge par son goût citronné. Elle est chargée de 15% de sucre seulement. Le nectar propose de la vitamine E (anti-oxydant) et des acides gras (anti-inflammatoire et anti-vieillissement). Il est bon pour la peau et a des propriétés sédatives, toni-cardiaques et anti-spasmodiques. Sa consommation limite le cholestérol et la diarrhée car elle apaise les problèmes intestinaux par sa richesse en fibres, en calcium et en bêta-carotène. Il existe de l’eau de cactus et de l’huile essentielle qui est bonne pour le corps, luttant contre la sécheresse et limitant l’absorption des sucres et des graisses, en diminuant la sensation de faim. Il faut être prudent : utiliser des plantes comme des médicaments ou des remèdes n’est jamais anodin : il faut toujours se reporter aux doses prescrites.

En boisson, cela ressemble à un mélange de pastèque et de kiwi. Certains cactus peuvent servir de haies et de nourriture pour le bétail : mais ATTENTION : certains cactus sécrètent des substances toxiques qui peuvent empoisonner les animaux ! Beaucoup de cactus servent de combustibles, d’autres dont les épines peuvent atteindre 10 cm, sont cultivés pour récolter leurs épines qui permettront de tricoter ou de faire de la dentelle…D’autres cactus servent de « plante hôte » pour élever la cochenille, qui après écrasement fournira le carmin, colorant rouge naturel (cosmétique, alcool,…).

Le cactus est appelé quelques fois « Princesse de la Nuit » ou « Reine de la Nuit », ou 3Vierges à grandes fleurs » ou encore « Cierge à grandes fleurs ». Le cactus est le symbole de la Chaleur : Amour Maternel, il nous accompagne au quotidien par sa simple présence. Mais il est délicat d’offrir un cactus pour un mariage, une naissance ou un deuil (sauf à un collectionneur !). Cela est faisable pour toutes les autres occasions…

Le cactus figure sur le drapeau national au Mexique, avec un serpent et un aigle.

« Marie-Antoinette, reine de France et épouse de Louis XVI, adorait observer la floraison nocturne des cactus à grandes feuilles. Le jour de l’éclosion de la première fleur, la famille royale fit venir le peintre Pierre-Joseph Redouté afin de la reproduire » (cf Medisite)

Le dicton du mois :  » Janvier de givre, Année de fruits »

Poêlée de Cactus aux poivrons


(01/01/2019)

Poêlée de Cactus aux poivrons (4 personnes) :

2 poivrons rouges ; 2 poivrons jaunes ; 2 poivrons verts ; 1 kg de feuilles de cactus ; sel ; poivre ; coriandre ;         huile d’olive ; une gousse d’ail (facultatif)

 

Nettoyer les feuilles de cactus une à une, en ôtant les épines, et découper chaque feuille pour enlever les bords trop durs. Passer ensuite ces feuilles sous l’eau claire pour éliminer la matière un peu gluante et finir en séchant bien chaque feuille. Les découper en lamelles.

Laver et épépiner les poivrons et le couper en lanières.

Faire chauffer de l’huile d’olive dans une poêle à feu vif. Y verser les lamelles de cactus ainsi que les lanières de poivrons. Baisser un peu le feu sous la poêle et laisser cuire quelques minutes. Pendant ce temps, presser la gousse d’ail et mélanger au coriandre hâché, au poivre et au sel. Verser le tout sur les légumes en fin de cuisson. Servir avec de la viande ou du poisson.

La Plante de Décembre : Le Fruit de la Passion


(1er/12/2018)

Le fruit de la Passion, ou Grenadille ou encore Maracuja est une plante grimpante de la famille des Passifloraceae. Elle est aussi vigoureuse que le raisin. C’est une baie tropicale, grosse comme un oeuf dont la couleur de peau est pourpre ; son fruit ou la baie mesure 4 à 5 cm. Il est plein de graines noires entourées d’une arille comestible de saveur très douce, sucrée et légèrement acidulée. La grenadille pousse sur de grandes tiges, comme des lianes odorantes appelées passiflores, qui peuvent atteindre 5 mètres de hauteur : cela nécessite donc des tuteurs pour aider la plante à s’épanouir. Ce fruit a besoin de chaleur et craint le gel.

Le Fruit de la Passion existe sous la forme d’une centaines de variétés. Originaire du Paraguay, Brésil, Argentine, on la trouve aussi en Australie, en Inde, en Israël et en Afrique du Sud et Afrique de l’Est. Les espagnols découvrent les usages médicinaux de ce fruit à la fin du XVI ème siècle et rapportent en Europe des semences pour la cultiver. Les exportations depuis l’Amérique du Sud se font surtout sous forme de jus concentré.

Le Fruit de la Passion est très peu calorique : un fruit =60 calories. Il est source de fer, et permet donc de lutter contre la fatigue et l’anémie ; riche en fibres, il combat la constipation et apporte une sensation de satiété tout en éliminant les toxines des intestins (lutte contre le risque du cancer du côlon) ; dégage du phosphore, bon pour les dents et les os ; apporte des vitamines A et C, du cuivre et du zinc.C’est aussi un anti-oxydant, sédatif et actif sur le traitement contre l’hyper-tension artérielle. Grâce à sa teneur en potassium, il permet de diminuer le risque d’apparition  de maladies cardio-vasculaires. Les caroténoïdes comme le lycopène agit sur le cancer de la prostate. Anti-inflammatoire, la consommation de fruit de la Passion lutte contre l’affection des bronches ou contre l’asthme. Elle diminue les douleurs des personnes atteintes d’arthrose. En Amérique du Sud, on se sert de ces fruits comme des anxiolytiques : traitement de l’anxiété grâce aux flavonoïdes contenus dans la pulpe. La consommation du Fruit de la Passion avec des noix et/ou du fromage décuple les effets bénéfiques sur la santé.

Il faut choisir un fruit dont la peau est plissée : le fruit lisse est immature ! On peut le manger soit en simple fruit, soit en salade de fruits, en glaces, en gâteaux, en jus, en accompagnement de poisson par exemple aussi. Il faut être prudent avec les feuilles fraîches qui peuvent être toxiques et se méfier des risques d’allergie pour les personnes déjà allergiques au latex : picotements, urticaire,…

« Le nom de cette plante fait directement référence à la Passion du Christ. Les religieux qui l’ont aperçue pour la première fois en Amérique du Sud, ont vu dans la fleur, le symbole des dernières heures de la vie de Jésus. La couronne avec ses pointes hérissées représenterait la couronne d’épines. Les trois styles seraient les clous qui ont servi à la crucifixion. Les trois étamines seraient les plaies. Les cinq pétales représenteraient les apôtres, excluant Judas qu avait trahi le Christ et Pierre, qui l’avait renié. Enfin, les vrilles qui permettent à la vigne de grimper rappelleraient les fouets ». (d’après Passeport-santé)

« Ainsi la fleur de la Passion rappelle à l’humanité la beauté de la force spirituelle…Son odeur exquise est un avant-goût des jardins célestes…Cette essence favorise l’Amour et la Compassion, ouvrant la porte à la Joie éternelle ». (d’après Eveil de la Conscience)

Le dicton du mois : « En décembre, fais du bois et endors-toi »

Noix de Saint-Jacques aux Fruits de la Passion


(1er/12/2018)

Noix de Saint-Jacques aux Fruits de la Passion (4 personnes) :

12 belles noix de Saint-jacques ou noix de Pétoncle ; 2 citrons verts ; 2 citrons jaunes non traités ; baies roses ;    6 fruits de la Passion ; Fleur de sel ; Poivre ; Coriandre.

Prélever la pulpe des fruits de la passion et presser les citrons pour obtenir du jus. Mixer le tout, de façon à obtenir un jus bien lisse.

Découper les noix de Saint-Jacques ou les noix de pétoncle en lamelles bien fines. Disposer ces lamelles dans 4 assiettes individuelles. Verser le jus passion/citron sur ces noix, saler et poivrer. Mettre au frais pour deux heures.

Au moment de servir, décorer avec des baies roses et de la coriandre finement ciselée. Servir avec des légumes râpés, carottes et/ou courgettes, arrosés de sauce à base de citron et d’huile d’olive.

La plante de Novembre : l’Anthurium


(1er novembre 2018)

L’Anthurium est un genre de plante de la famille des araceae. C’est une plante tropicale, appelée aussi « Langue de Feu » ou « Flamant Rose ». Le mot anthurium est formé des mots grecs Anthos (fleur) et Oura (queue). Le feuillage est vivace. Les feuilles ou spathes, sont brillantes et lisses en forme de coeur. Elles peuvent être rouges, blanches, roses ou brunes. le feuillage peut atteindre un mètre d’envergure. L’anthurium aime les sols composés de sable, de terreau et de terre de bruyère. La floraison en intérieur, peut se faire toute l’année. C’est une plante dépolluante qui absorbe l’amoniaque qui se trouve dans l’air : très utile dans une cuisine ou une salle de bain !

Il existe environ 1000 espèces d’anthurium que l’on trouve surtout en Amérique Latine, dans les forêts tropicales, donc chaudes et humides. L’anthurium a été découverte en 1876 par le botaniste Edouard André en Colombie.

En intérieur, l’anthurium a besoin de beaucoup de lumière, sans soleil direct et de chaleur : de 16° à 25°. Il lui faut aussi un apport régulier d’engrais liquide, sauf en hiver, et aime l’humidité. Au printemps et en été : arrosage régulier avec de l’eau à température ambiante, voir légèrement tiède, dès que la terre est sèche. En automne et en hiver : diviser par deux le nombre d’arrosage…Cette plante craint le calcaire : utiliser au maximum l’eau de pluie ou l’eau douce sans calcaire pour ne pas l’épuiser.

Placer le pot contenant l’anthurium sur un lit de billes d’argile. Rempoter la plante tous les ans au début, et tous les 2 ou 3 ans quand elle devient vraiment acclimatée. Choisir un contenant un peu plus grand à chaque fois. Supprimer les fleurs fanées au fur et à mesure et tutoriser les autres, si leur poids les fait courber. Nettoyer régulièrement les feuilles avec une éponge humide. Si les feuilles jaunissent, il faut mettre la plante dans u endroit plus chaud, sans courants d’air. L’hiver ou le printemps sont les meilleurs moments pour diviser la touffe : installer alors les jeunes plants dans un terreau léger additionné de fibres de tourbe. Les pucerons et les arignées rouges sont les plus ennemis de l’anthurium.

« En Colombie, la tradition veut que l’on offre aux jeunes couples un anthurium. Selon la légende, sa floraison dure trois lunes, période requise pour faire d’une maison un véritable chez-soi. De plus, un anthurium installé dans l’entrée de sa maison, témoignerait d’un sens accru de l’hospitalité » (Le Mag de Flora)

L’anthurium rouge signifie la Fougue sensuelle ; la blanche : la Timidité.

Les Antillais ont fait de l’anthurium rose leur fleur officielle.

Le dicton de novembre : « Sainte-Catherine, toute fille veut la fêter, mais point ne veut la coiffer ».

Anthurium en Pâte d’Amande


(1er nov 2018)

Anthurium en Pâte d’Amande :

Pâte d’amande rouge, verte et jaune ; Sucre glace.

Avec la pâte d’amande rouge : Dessiner un pétale d’anthurium assez large (8 à 10 cm pour la partie la plus large), et à l’aide d’un couteau, entailler ce pétale pour faire les nervures. Faire une entaille de 3 à 4 cm à la base.

Avec la pâte d’amande verte : Dessiner des feuilles, plus petites que le pétale et dessiner des nervures en partant du centre. Réaliser ensuite une tige.

Avec la pâte d’amande jaune : Confectionner un boudin, en le roulant bien sur lui-même, puis le recouvrir de sucre et le disposer .dans l’entaille faite sur le pétale.

Voilà une déco qui peut se manger !

La plante d’Octobre ; le Butternut ou Doubeurre


(01/10/18)

Le Butternut ou Doubeurre est une courge musquée, plante de la famille des curcubitacées. Il fait partie des légumes anciens. Le butternut a le plus souvent la forme d’une grosse poire, sa peau est coriace et rigide. La chair est jaune, voir orange : elle a un goût de noisette et sa texture est très douce et veloutée. Le butternut se plante au printemps, après les dernières gelées. Il a besoin d’humus et de beaucoup d’eau. Les fleurs femelles (qui ont des petits fruits à leur base) doivent être fécondées par les mâles. Le doubeurre est mur quand s couleur vire du vert au beige : il faut alors couper le pédoncule au milieu afin que la courge se conserve plus longtemps. Son ennemi le plus actif est l’oïdium : apparition de tâches blanches sur les feuilles qui vont ensuite dessécher la courge. il convient alors d’enlever et de brûler immédiatement les feuilles atteintes.

Le butternut est d’origine américaine : 1200 ans avant notre ère, on en trouve des tracesau Pérou, en Colombie et au Mexique. On ne mangeait alors que les graines. Cette plante est toujours appréciée en Amérique du Sud. Elle n’est arrivée en France qu’après le passage de Christophe Collomb sur le nouveau Monde.

Le butternut est composé de d’eau essentiellement : 90%. Il est donc très peu calorique : 45 kilocalories/100g avec seulement 2% de sucre. Il contient des vitamines C, B et A (très bon élément pour la croissance des os et des dents, et pour la tonicité de la peau) ainsi que de la bétacarotène qui permet de lutter contre certains cancers comme le poumon, l’utérus ou la bouche. Cette courge, comme beaucoup d’autres curcubitacées, est pleine de fibres (2g par portion), ce qui aide au transit intestinal. Du doubeurre ressort du potassium (310mg/100g), du phosphore (30mg/100g), du calcium (45mg/100g) et du magnésium (30mg/100g). On trouve aussi 1g de protéine par portion. Les graines sont riches en zinc, fer, cuivre et manganèse. Tout cela participe à une lutte efficace contre le mauvais cholestérol.

« Le Butternut est la reine des courges ».

« Au féminin le plus souvent, mais parfois au masculin : cette variation de genre n’est pas liée aux gracieuses courbes de cette courge, car elle peut même parfois être difforme » (Le Magasine du Monde)

Le butternut peut se manger en gratin, en soupe ou velouté, et même en gâteau (comme les carottes !). Elle peut aussi se manger crue, râpée…Les fleurs de doubeurre se mangent frites ou en salade, comme les fleurs de courgettes. Mais il vaut mieux choisir les fleurs des plantes mâles qui ne donneront pas de fruit, plutôt que les fleurs des plantes femelles qui fécondées, donneront de belles courges !

Le dicton du mois : « En octobre si tu es prudent, achète grains et  vêtements »

Velouté de Butternut


(01/10/18)

Velouté de Butternut :

1 Butternut : 50 g de beurre ; 2 oignons ; 15 cl de crème fraîche épaisse ; huile d’olive ; bouillon de volaille ; cumin ; coriandre ; sel ; poivre

Emincer les oignons et les faire revenir dans l’huile d’olive. Réserver. Découper le butternut en cubes et faire cuire les morceaux dans de l’eau bouillante salée, sans oublier d’ajouter le bouillon de volaille. Laisser cuire environ 1/4 d’heure ou 20 mn.

A l’aide d’un mixer plongeant, mixer les morceaux de butternut grossièrement égouttés, ajouter les oignons rissolés, le beurre coupé en petits dès, la crème fraîche, le cumin et le sel jusqu’à obtention d’une purée lisse et onctueuse.

Ciseler quelques feuilles de coriandre fraîche, les parsemer sur le dessus du velouté juste avant de servir.

La plante de Septembre : l’Artichaut


L’Artichaut , de la famille des Astéracées, appartient au genre Cynara. C’est un chardon domestique qui se trouve sous deux formes : l’artichaut et le Cardon.La partie comestible de l’artichaut, tête de l’artichaut est une inflorescence en capitule. La tête est épaisse et cannelée avec de grandes feuilles. La hauteur de l’artichaut peut dépasser 1,50 mètre. C’est une plante vivace bisannuelle (quelques fois trisannuelle) qui demande une exposition ensoleillée, un sol bien drainé, bien garni de compost, et à l’abri du vent. L’artichaut doit être protégé si la température descend en-dessous de -40°. La culture se fait par semis (début du printemps à l’abri et mise en terre à l’automne suivant) ou plantation de plants (laisser 1 mètre entre chaque ligne et 80 cm entre chaque plant) ou d’oeilletons (jeunes plants qui poussent à la base, à mettre en terre au printemps pour une récolte en septembre). Il existe des artichauts blancs ou verts, ou violets. La plante donne trois à quatre artichauts la première année et six à dix les années suivantes. Pailler et arroser régulièrement, sans laisser les racines tremper. Eviter d’arroser les feuilles pour ne pas voir apparaître le mildiou. En hiver, butter les pieds pour les protéger. Le fond d’artichaut est le réceptacle floral de l’inflorescence : manière dont la fleur se structure sur la tige. Quand l’artichaut se développe, une fleur bleue à violette, se forme à son sommet : cette fleur ressemble à une touffe de poils, appelée aigrette : il s’agit du foin de l’artichaut. Pour la récolte, il faut couper l’artichaut à 15 cm du pédoncule. Outre le mildiou, les chenilles, l’oïdium et les pucerons sont de vrais ennemis de l’artichaut !

Connu d’abord en Afrique du Nord, l’artichaut apparaît en Europe au Moyen-Âge, d’abord en Espagne et en Italie, puis dans le sud de la France. Catherine de Médicis, très friande de fonds d’artichaut, en rapporta d’Italie lors de son mariage avec Henri II. Quelques décennies plus tard, Louis XIV se révéla aussi très attiré par ce légume. Aujourd’hui, l’Italie est le premier producteur mondial d’artichauts (1/4 de la production mondiale), puis vient l’Afrique du Nord et l’Amérique Latine. La France est très loin derrière.

L’Artichaut, très peu calorique (33 calories/100 g) contient très peu de matière grasse : 0,3 g/100 g. Par contre, il contient des vitamines C, B et K et des anti-oxydants qui aident à lutter contre le vieillissement et le mauvais cholestérol. L’artichaut est aussi plein de minéraux : potassium, calcium, magnésium, phosphore, cuivre, fer, manganèse, zinc. La consommation de l’artichaut stimule le foie car cette plante est riche en fibres (8 g/100 g) et contient de l’inuline qui agit sur le développement de la flore intestinale comme un prébiotique, ce qui permet aussi d’agir sur la constipation. Mais il faut être modéré, car une trop grande consommation peut donner des ballonnements. D’autre part, sa teneur en protéïnes de 2,5% fait de l’artichaut un coupe-faim naturel. De plus, il faut prendre du temps pour manger et effeuiller un artichaut : l’effet de satiété est donc optimal. L’artichaut se mange cru ou cuit, en vinaigrette le plus souvent. Il faut le choisir lourd, ferme, les feuilles bien serrées les unes contre les autres. Pour conserver les artichauts crus (les cuits ne se conservent que 24 heures) : faire tremper leurs queues dans un récipient comme s’il s’agissait d’un bouquet de fleurs ! L’artichaut n’est pas recommandé pour les femmes allaitantes, car il empêche la montée de lait.

On raconte que « Jupiter tomba fou amoureux d’une belle blonde qu’il appela Cynara. Mais celle-ci le repoussa. Pour la punir, Jupiter la transforma en…artichaut. c’est pour cela que le nom botanique de l’artichaut est Cynara Scolimus » (Deur bonnebouffe.com)

On disait l’artichaut aphrodisiaque, sa forme bizarre lui donnant une connotation liée à l’extravagance. Mais dans les hiéroglyphes égyptiens, l’artichaut représentait l’idée de la fragilité humaine.

Avoir un coeur d’artichaut : Tomber amoureux tous les quatre matins. Autrefois, les ferronniers pratiquaient « l’Art du Chaud » et mourraient souvent jeunes de crise cardiaque, leur coeur étant fragile. L’expression a évolué passant de « avoir un coeur d’art du chaud » à avoir « un coeur d’artichaut ».

Le dicton du mois : « En septembre, les fainéants peuvent s’en aller pendre ».

Salade d’Artichauts Crus


(1er/09/2018)

Salade d’Artichauts Crus (6 personnes)

1 kg d’artichauts violets ; 200 g d’oignons rouges ; 100 g d’échalotes : 3 citrons ; huile d’olive : sel : poivre ; vinaigre balsamique.

Enlever les premières feuilles des artichauts et ne dégager que le coeur de chaque artichaut. Mettre ces coeurs à tremper pendant 1/4 d’heure dans de l’eau tiède citronnée. Puis les égoutter et les couper en très fines lamelles.

Emincer les oignons et les échalotes le plus finement possible, les arroser de jus de citron et les laisser macérer au moins une heure : la chair doit devenir tendre. Ajouter les lamelles d’artichauts, saler, poivrer et laisser encore macérer une heure ou deux.

Servir bien frais en faisant une vinaigrette à base de jus de citron et d’huile d’olive, ajouter un filet de vinaigre balsamique.

La plante du mois d’Août : Le Soleil


(1er/08/2018)

Le soleil est une plante vivace de la famille des Astéracées. Elle est proche du tournesol, mais c’est une fleur champêtre. C’est une fleur rustique qui peut atteindre 1,50 mètre de hauteur et qui ne craint pas le gel.  Les fleurs simples ou doubles, semblables à des marguerites ont des pétales qui s’organisent autour d’un pédoncule souvent jaune d’or. Les fleurs se referment dans la journée dès que le temps se couvre. Les feuilles sont dentées.

A cause de ses longs rhizomes traçants, elle peut devenir une plante très envahissante si on plante des variétés anciennes. Mais aujourd’hui, on peut trouver des plants qui se maîtrisent très bien.

Le soleil est une fleur de fond de massif, qui se marie avec beaucoup d’autres espèces. De par sa hauteur, il peut même servir de haie de protection. Originaire de l’Amérique du Nord, cette fleur se cultive à peu près sur tous les sols, même les peu fertiles ou les terrains secs. Il a besoin d’une exposition ensoleillée, et doit être à l’abri des vents forts. Au moment de la plantation, respecter une distance de 30 à 40 cm entre chaque plant. Supprimer les fleurs fanées au fur et à mesure et à l’automne, laisser faner et sécher les plants sur pied, attendre qu’ils soient complètement jaunis et couper le pied au ras du sol, comme il faut le faire avec les tulipes. Replanter des graines de soleil est très peu productif : pour planter des soleils, il faut diviser les touffes au printemps et les repiquer.

L’oïdium, ou maladie du blanc, est une maladie dûe à un champignon qui se caractérise par l’apparition d’une moisissure ou un léger duvet blanc. L’oïdium peut attaquer les soleils, mais cela n’empêchera pas la plante de repousse l’année d’après.

Les fleurs mélifères sont très attirantes pour les pollinisateurs : abeilles, bourdons, papillons…Elles participent vivement à l’écosystème.

Le dicton du mois : « Août donne du goût »

Tarte Soleil au Pesto


(1er/08/2018)

Tarte Soleil au Pesto (6 personnes)

2 pâtes feuilletées ; Pesto ; pignons de pin ; 300 g de lardons allumette

Préchauffer le four à 210°. Abaisser finement une pâte feuilletée dans un moule à tarte, la tartiner de pesto en prenant soin de laisser 2 cm sans pesto tout autour de la pâte. Disposer les pignons de pin et les lardons sur le pesto.

Humidifier les bords de la pâte et placer la deuxième pâte sur l’ensemble. Bien refermer les bord. Poser un verre d’environ 4 cm de diamètre au centre de la tarte, puis découper 24 rayons sur la pâte, tous dans le même sens, ayant le verre pour centre, sans détacher sa base du centre du soleil.

Avec un pinceau, étaler un jaune d’oeuf sur la pâte pour qu’elle soit bien dorée et enfourner pour 35 mn environ.

La Plante de Juillet : La Menthe


(1er/07/18)

La menthe est une plante herbacée vivace de la famille des Lamiacées. Sa tige, de 20 à 60 cm, est garnie de feuilles dentées et nervurées. La menthe fleurit en été : les fleurs sont roses ou mauves et forment un épi. La récolte se fait dès le printemps jusqu’à l’automne. Sa plantation peut se faire par rhizomes. La menthe aime les sols humides en mi-ombre ; attention, elle peut devenir envahissante. Mais pour éviter cet envahissement, on peut fabriquer une barrière rigide en ardoises, ou en planches, ou en briques,… Il est recommandé de changer de place les plants de menthe tous les 4 ans.

 

La menthe est connue depuis l’Antiquité dans le pourtour de la Méditerranée. Les Hébreux

faisaient un breuvage sacré avec de la menthe. Elle est cultivée depuis le IX ème siècle dans les

monastères en Europe. Aujourd’hui, il existe plusieurs sortes de menthe, voici les 4 plus connues :

La menthe du Japon, la menthe poivrée, la menthe en épi et la menthe écossaise.

La menthe a des vertus antiseptiques, toniques et énergétiques. Elle est un anti-oxydant et permet

de lutter contre les maladies cardio-vasculaires et contre certains cancers. La menthe

décongestionne, elle peut être utilisée en cas de rhume. Bonne pour la digestion, elle stimule la

bile et élimine les toxines. Elle lutte aussi fortement contre la mauvaise haleine.

Sa consommation permet de retarder l’oxydation du mauvais cholestérol : cette oxydation est un

facteur de risque important de maladies cardio-vasculaires.

Riche en fer (surtout absorbé par les femmes), la menthe par sa teneur en fer aide au transport de

l’oxygène et donc à la formation de globules rouges dans le sang. La manganèse, qui se trouve

surtout dans les feuilles séchées, facilite différents processus métaboliques .

La menthe devient aussi un anti-douleur si on frotte ses feuilles sur une piqûre d’insecte par

exemple.

La menthe est cultivée pour ses vertus médicinales : son huile essentielle entre dans la

composition de l’industrie pharmaceutique, comme dans les liqueurs ou la confiserie.

La menthe est aussi utilisée comme plante aromatique ou en condiment.

La menthe verte est utilisée en cuisine (thé, taboulé, salades, sauces, infusions,…) tandis que la

menthe poivrée qui contient beaucoup de menthol est utilisée en phytothérapie.

Mais ATTENTION, la consommation de menthe peut provoquer des reflux gastriques.

Les feuilles de menthe se conservent quelques jours dans un réfrigérateur, enveloppées dans une

feuille de sopalin humide, ou elles se conservent bien à plat sur une plaque (puis enfermées dans

un sac) au congélateur, ou encore les feuilles hâchées peuvent être disposer dans des bacs à

glaçons mélangées à un peu d’eau.

« Il n’est pas question de s’étendre sur les caractéristiques botaniques des menthes : leur parfum

unique les fait reconnaître entre mille. Ce sont des cousines de la sauge, du thym, du serpolet, de

la mélisse et de tant d’autres trésors de la nature qui sont classés dans la famille des labiacées. Il

existe différentes espèces, qui possèdent toutes les mêmes propriétés à de degrés divers ».

(Vert Santé)

Véritable rite au Maghreb, la menthe est le symbole de la sagesse et de l’hospitalité.

Les Grecs pensaient que la menthe était aphrodisiaque et donc interdisaient à leurs soldats d’en

consommer car en incitant à l’amour, la menthe pouvait diminuer leur courage !

Dans la mythologie, on raconte que la nymphe Menthé ou Mynthé fut changée en menthe par

Perséphone, la femme de Hadès, quand celui -ci se détourna d’elle : en effet, Hadès poursuivait

Menthé de ses assiduités : son épouse voulut tuer Menthé et pour la sauver, Hadès transforma

Menthé en plante.

 

Dicton du mois : « Sécheresse en juillet, Richesse au cellier »

 

Soupe Glacée de Concombre à la Menthe


(1er/07/18)

Soupe Glacée de Concombre à la Menthe : 4 personnes

20 cl de crème liquide ; 300g de roquette ; 2 concombres ; 4 pommes vertes (style Grany) ; sel ; poivre ; paprika ; Menthe fraîche, huile d’olive ; citron.

Peler et épépiner les concombres. Les couper en petits morceaux. Peler et épépiner les pommes vertes. Réserver quelques morceaux de concombre et de pomme pour la présentation. Laver la roquette. Mettre le tout dans un bol mixeur et ajouter le jus d’un demi citron et un peu d’huile d’olive. Mixer le tout très finement jusqu’à obtention d’un velouté. Mettre cette préparation au frais.

Effeuiller la menthe et dans une casserole, porter la crème liquide à ébullition. Hors du feu, plonger les feuilles de menthe dans la crème bouillante (en réserver quelques unes pour la déco finale) et laisser infuser jusqu’à refroidissement total de la crème. Filtrer et mettre au frais pendant 1h 30 à 2h, puis monter la crème en chantilly.

Verser la soupe de concombre dans des ramequins individuels. Ajouter les morceaux de concombre et de pomme réservés dans ce velouté. Déposer un peu de chantilly dans chacun de ces ramequins et décorer de feuilles de menthe ciselée. Servir bien frais.

 

 

La Plante de Juin : la Carotte


(1er juin 18)

La carotte, de la famille des apiacées, se consomme comme légume. Comme la pomme de terre, c’est un légume-racine. La carotte est bisannuelle. Sa racine orange, jaune ou blanche peut atteindre 25 cm. La tige est de même longueur. Les feuilles sont couvertes de poils. La floraison a lieu entre mai et octobre. Les fleurs sont blanches, sauf la fleur centrale qui peut être rouge foncé. Les fleurs attirent                                              les  insectes pollinisateurs.

Pour bien se développer la carotte a besoin d’un terrain léger, sans cailloux. La culture se fait sur 3 à 6 mois (semis du début de l’hiver à la fin du printemps, pour une récolte en automne). Les principales maladies de la carotte sont d’abord le mildiou (maladie dûe à des champignons qui s’attaquent aux feuilles en y faisant des tâches jaunes), puis l’oïdium (dûe aussi à des champignons qui produisent des tâches poudreuses blanc-grisâtre) et enfin l’alternariose (dûe elle encore à des champignons qui se posent sur les feuilles en donnant des tâches brunes auréolées de jaune et qui finissent par dessécher les feuilles et les faire mourir). Les principaux prédateurs de la carotte sont « la mouche de la carotte » et la limace.

La carotte était cultivée il y a 5000 ans du côté de l’actuel Afghanistan. Il existe essentiellement deux grandes variétés de carottes : la carotte de l’est et la carotte de l’ouest, mais il y a en réalité plus de 500 variété. La carotte de l’est varie du jaune au violet : on la trouve surtout en Asie, elle est apparue au Xème siècle. La carotte de l’ouest, connue dès le XIIème siècle en Hollande est orange : c’est un croisement de variété à chair rouge et à chair blanche. Aujourd’hui la carotte est cultivée à peu près partout dans le monde. Le premier producteur est la Chine (+ de 30% de la production mondiale), puis vient la Russie (avec 7% de production mondiale). La France est très loin derrière avec moins de 3%.

Avant 1620 aux Etats-Unis, la carotte servait uniquement à nourrir le bétail. Depuis la carotte est un légume incontournable dans presque toutes les sociétés. En 1986, Mike Yunosek a crée la « Baby Carrot » qui se croque en snack à l’apéro ou en encas. Cette mini-carotte mesure moins de 5 cm et elle est un peu plus sucrée que la carotte traditionnelle.

Riche en carotène, c’est la racine charnue qui se mange. Plus elle est colorée, meilleure pour la santé elle est ! La carotte est riche en vitamines, cuite ou crue et elle assouvit la faim avec peu de calories.La carotte cuite contient moins de sucre que la carotte crue. La consommation de carottes diminue par deux le risque d’un cancer du poumon et permet de lutter contre les maladies cardio-vasculaires : il suffit de manger 100g de carotte par jour. Le transit intestinal n’en sera que meilleur ! Bourrée de vitamines A, B, C, E et K, de sélénium, de fer, de potassium et de bêta-carotène, la carotte ralentit le vieillissement, favorise la circulation et amèliore l’état de la peau et des muqueuses. La carotte retient les graisses : les pectines captent les acides gras et permettent en se liant aux vitamines E, d’empêcher le mauvais cholestérol d’adhérer aux parois de nos artères. C’est aussi une alliée du foie et des os par sa teneur en phosphore et son sucre naturel. Bonne pour les yeux grâce à ses vitamines A, elle diminue les risques de cataracte. Elle renforce aussi la résistance aux UV. Ne dit-on pas en plus que les carottes donnent les fesses roses et qu’elles rendent aimable ?

La carotte est une plante associée à Mercure et à la Vierge.

« Une légende raconte aux petits « caouecs »(les habitants de Blagnac), que la déesse Cérès, rendant visite à la petite colonie romaine de « Blanhac » fut surprise par le chavirage du bac, à hauteur du Plan du Port et fut emportée par les flôts de la Garonne. Elle fut sauvée par un jeune pêcheur qui la ramena sur l’île du Ramier. pour le remercier, elle ensemença « les quinze sols » où naquit au printemps une carotte d’hiver aux formes exceptionnelles qui fit la renommée de Blanhac dans toute l’Europe »(d’après GrandSud Insolite).

Emblême des buralistes : depuis 1906, les vendeurs de tabac sont obligés de mettre ce « signal » devant leur magasin. Au départ, on a pensé que la symbolique était le fait que mettre un morceau de carotte dans le tabac le conservait bien, ce qui est vrai, mais une autre explication s’est imposée : Ce symbole vient du XVI ème siècle : le tabac se consommait en feuilles, que l’on râpait comme on râpe des carottes, puis on le roulait en forme de carotte.

Quelques expressions font intervenir les carottes :

  • « Poil de carotte » désigne une personne aux cheveux roux, orange : synomyme de différence et de rejet. Le roman de Jules Renard « Poil de carotte » en est une illustration.
  • « Carotter quelqu’un » : c’set voler ou tromper quelqu’un.
  • « Les carottes sont cuites » : il n’y a plus rien à faire, les dès sont jetés.

Le proverbe du mois : « Temps humide de juin, fit chagrin »

Soupe de Carotte à l’Orange


(1er juin 18)

Soupe de carotte à l’orange (6 pers) :

8 belles carottes ; 1 oignon ; 6 oranges bien juteuses ; coriandre et/ou gingembre ; huile d’olive ; sel ; poivre

Peler les carottes et  lez râper finement. Puis ciseler le coriandre et le gingembre. Peler l’oignon, l’émincer et le faire revenir dans une poêle avec un peu d’huile d’olive. Avant qu’il ne dore, ajouter les carottes râpées et le coriandre et/ou le gingembre. Baisser le feu et presser le jus des oranges. Verser le jus dans la poêle. Ajouter environ 1,5 litre d’eau pour que le tout soit bien recouvert. Bien mélanger et couvrir. Laisser cuire 20 mn.

Mixer le mélange et placer la soupe au frais pour deux ou trois heures, cette soupe doit être servie bien froide. Ajouter quelques brins de coriandre au moment de servir pour la déco.

La plante d’Avril : L’Oignon Grelot


(1er avril 2018)

L’oignon Grelot, ou oignon perlé est du genre Allium, comme les poireaux, l’ail ou l’oignon. C’est une plante bulbeuse vivace qui fleurit peu. Sa fleur est blanchâtre au bout d’une grande tige qui pet atteindre 60 à 70 cm. Ces tout petits oignons blancs (les vrais) ou jaunes (oignons jaunes récoltés très jeunes) ont une saveur très douce ou aigre-douce. Les oignons se divisent au fil des années, créant une grosse touffe. Ils repoussent donc d’une année sur l’autre sans soins particuliers. Le sol ne doit pas être trops humide, ni trop acide et le terrain doit être bien drainé. L’oignon grelot apprécie un peu d’engrais ou un peu de cendres. Il se consomme de mars à septembre.

L’oignon grelot est connu depuis la Préhistoire, voir depuis plus de 5000 ans en Asie. Il est très apprécié dans les pays nordiques. Il est produit en France en Eure-et-Loir, dans l’Aube ou en Côte d’or. Il y avait autrefois une foire à l’oignon chaque année sur le Parvis de Notre Dame à Paris.

L’oignon grelot contient des vitamines A, B et C et des sels minéraux comme le potassium, le phosphate, l’iode ou le fluor. C’est aussi une source de sélénium qui est un anti-oxydant qui lutte contre le vieillissement. Antiseptique, l’oignon grelot est aussi bon pour la circulation sanguine, et aide à lutter contre le diabète et le cholestérol. Il est recommandé pour les personnes souffrant de goutte ou de rétention d’urine, il combat l’acide urique. Ses anti-oxydants sont de bons gardiens contre le cancer de l’estomac ou de la prostate.

Pourquoi les oignons font-ils pleurer quand on les coupe ? Il se dégage des gaz quand on écrase les tissus. Ces gaz se retrouvent au contact de l’air, la substance devient lacrymogène et nous voilà avec des larmes. Pour éviter cela, il faut utiliser un couteau parfaitement aiguisé, du style couteau en céramique, qui n’écorchera pas la pulpe et empêchera les gaz de s’échapper. Ou on peut aussi les faire tremper quelques minutes dans de l’eau avant de les éplucher.

L’oignon grelot se consomme frais, ou confit dans du vinaigre (souvent associé au cornichon), ou en garniture de viande ou de plats mijotés, ou en salade ou glacé en apéritif. Pour cela, il faut un litre d’eau, du sucre, quelques gouttes de vinaigre et des herbes aromatiques : porter à ébullition et faire cuire entre 3/4 d’heure et 1 heure à découvert.

Plusieurs expressions parlent de l’oignon :

  • « En rang d’oignons » : Cette expression  vient d’Artus de La Fontaine, baron d’Oignon. Il était grand Maître des cérémonies aux Etats de Blois (1576) et assignait les places et les rangs des seigneurs et députés (www.france-pittoresque.com).
  • « S’occuper de ses oignons » : En argot, les oignons désignent « les fesses ». On peut donc dire que cette expression incite à s’occuper « de son propre corps », donc de ce qui nous regarde. (linternaute.com).
  • « Aux petits oignons » : Cette expression vient de nos cuisines ! Il s’agit de traiter un plat avec soin, de l’accommoder et le mitonner finement avec des petits oignons aussi onctueux que succulents. Cette expression purement culinaire s’est répandue dans tous les domaines possibles. (Expressio.fr).

Glaçage à brun de petits oignons


(1er avril 18)

Glaçage à brun de petits oignons :

Des oignons grelots ; du sucre ; du beurre ; du sel ; du papier sulfurisé.

Eplucher les oignons et les mettre dans une sauteuse. Verser de l’eau jusqu’à ce que les oignons soient totalement couverts et mettre une belle noix de beurre. Saupoudrer de sucre en poudre et saler légèrement. Porter à feu moyen. Dès que l’eau et le beurre frémissent, découper un « couvercle » dans du papier sulfurisé et le poser sur les oignons. Baisser le feu. Laisser cuire jusqu’à totale évaporation de l’eau. retirer le « couvercle » et continuer la cuisson en effectuant des mouvements de rotation avec la sauteuse. Bien surveiller la cuisson : dès que les oignons sont bien caramélisés, arrêter la cuisson et servir aussitôt.

La plante de mars : l’Hibiscus


(1er/03/18)

L’Hibiscus, appelé aussi « Rose de Chine » fait partie de la famille des malvaceaes. Hibiscus vient du grec et signifie « Guimauve ». C’est une plante à fleurs annuelles ou vivaces de couleurs vives se déclinant du rose au rouge vif en passant par le orange, le jaune ou le pourpre. Sa floraison est spectaculaire…

L’hibiscus est connu et réputé depuis les pharaons d’Egypte Antique qui vénéraient cette plante. Il est arrivé en Europe au XII ème siècle par les Maures d’Espagne, puis en Amérique au XVII ème siècle par le biais des esclaves.

Aussi large que haut, environ 3 à 5 mètres d’envergure, ses fleurs mesurent de 2 à 6 cm. Ses feuilles ont un bord dentelé ou ondulé. Les étamines forment une sorte de tube et ses fruits sont comme des capsules qui une fois mûres s’ouvrent et libèrent des graines. La fleur,  formée de 5 pétales autour du pistil central, apparaît et tombe au bout de 24 heures. Chaque jour, l’hibiscus offre de nouvelles fleurs éphémères.

L’hibiscus se plante en automne et fleurit de fin mars à mi-octobre. Il doit être planté dans un sol fertile en humus, bien drainé et bien exposé aux rayons du soleil. Il aime le mélange de terreau et de Terre de Bruyère. Son arrosage doit être intense en été, mais moindre pendant les autres mois de l’année : une fois par semaine semble être correct hors saison estivale. L’hivernage demande bien sûr un endroit hors gel. Les hibiscus attirent les papillons, qu’ils soient diurnes ou nocturnes…Les ennemis de l’hibiscus sont les pucerons, les cochenilles et les mouches blanches : il faut donc être très vigilant !

Dans un pot, l’hibiscus a besoin d’être dans un espace pas trop grand pour se sentir bien, car il aime se sentir un peu à l’étroit. L’hibiscus peut se multiplier par semis en mars ou par marcottage si l’environnement est bon pour lui.

La fleur d’hibiscus est comestible. Autrefois, ses vertus thérapeutiques étaient utilisées pour soulager toux et angines. La phytothérapie aujourd’hui, utilise l’hibiscus pour faire baisser la tension artérielle et éliminer l’urée chez les personnes qui en fabrique en trop grande quantité. C’est un laxatif doux qui fait disparaître les toxines et régénère l’organisme. Outre la lutte contre l’hypertension, l’hibiscus permet de diminuer la fièvre et les douleur d’estomac, il fait aussi baisser le taux de mauvais cholestérol. Il soigne les eczémas, les allergies et les dermatoses. Ses graines possèdent des qualités cosmétiques hydratantes et régénératrices.

L’infusion d’hibiscus, de couleur rouge cerise, se boit chaude ou froide :  les fleurs séchées constituent la base de boissons très côtées en Egypte en particulier et en Afrique en général. Une infusion d’hibiscus est aujourd’hui la boisson d’accueil traditionnelle en Afrique. Les aborigènes australiens consommaient l’hibiscus et utilisaient ses fibres pour fabriquer des sacs et des filets de chasse.

L’hibiscus symbolise la modestie et l’esprit volontaire. C’est un des meilleurs supports à la divination et à la magie : il est utilisé pour ses charmes d’amour…C’est donc aussi la fleur de l’Amour. A Tahiti, les jeunes femmes portent un hibiscus sur l’oreille droite si leur coeur est à prendre, sur l’oreille gauche s’il est déjà pris ! En Amérique du Nord, l’hibiscus symbolise l’épouse ou la femme parfaite.

L’hibiscus est la fleur nationale de la Corée du Sud et de la Malaisie.

Glace à l’Hibiscus


(1er/03/18)

Glace à l’Hibiscus

500 g de crème liquide ; 200 à 250 ml de lait concentré sucré ; 20 ml d’infusion d’hibiscus

Pour l’infusion d’hibiscus : Faire chauffer 20 ml d’eau, puis jeter une dizaine de fleurs d’hibiscus dans la casserole. Laisser frémir quelques minutes. Attendre le refroidissement complet avant de l’intégrer dans la recette.

Monter la crème en chantilly (pour faciliter l’opération, la crème doit être bien froide). Ajouter peu à peu le lait concentré sucré froid en mélangeant tout doucement avec une cuillère en bois. Puis, de la même manière, incorporer doucement l’infusion d’hibiscus. Mettre au congélateur pour au moins 6 heures avant de déguster.

Le Perce Neige : plante de février


(1er fevr 2018)

Le Perce-Neige est une petite plante bulbeuse de la famille des Amaryllidacées à fleurs blanches qui apparaît en hiver et est capable de percer une fine couche de neige. Sa hauteur varie de 10 à 30 cm.  Les petites fleurs blanches à clochettes dégagent une odeur de miel. C’est une plante vivace qui fleurit tous les ans. Elle est aussi mellifère : les abeilles y trouvent un pollen et un nectar très à son goût. Son feuillage est caduc.

Le Perce-Neige est originaire d’Asie-Mineure. Connu de Théophnaste 3 siècles avant J.C. Ce naturaliste et philosophe grec libéra du joug des tyrans son île natale de LesbosIl existe une vingtaine d’espèces de Perce-Neige. Les deux plus connues sont le Galanthus Nivalis et pour les régions plus méridionales le Galenthus Elweisi. Ce nom de Galanthus vient du grec Gala (lait) et Anthos (fleur) : le perce-neige est donc une « Fleur de Lait ». Certains l’appelle « Goutte de Lait », sa forme rappelant une goutte. A l’origine, Perce-Neige est un nom féminin, aujourd’hui on l’emploie plutôt au masculin : les deux genres restent en usage.Pour ce qui est du pluriel, il existe aussi deux formes : perce-neiges /perce-neige.

Le Perce-Neige décore les pieds des arbres ou les bordures de massifs. Il agrémente les pelouses en se mariant très bien avec les crocus. Le Perce-Neige aime les sols meubles et riches en humus et se plaît dans des endroits mi-ombre/mi soleil. Il ne nécessite pas d’apport de matières organiques (matières fabriquées par les végétaux, les animaux, les champignons, ou tout autre être vivant). Il se plante en fin d’été ou au tout début de l’automne. Les bulbes doivent être enterrés à 10 cm de profondeur. Les touffes prolifèrent rapidement d’année en année. On peut procéder à la division des touffes existantes au printemps pour les multiplier. Comme pour toutes les plantes à bulbe, les feuilles ne doivent être coupées qu’après leur jaunissement total pour que le bulbe reste en bonne santé !

Le Perce-Neige peut souffrir de la chaleur et du manque d’humidité en été : lui laisser une couche de feuilles ou de paillis pour éviter son dessèchement. Il est impossible de le cultiver en pot en intérieur car il a besoin du froid hivernal. ATTENTION : le bulbe du Perce-neige ne doit pas être ingéré car il peut provoquer de forts vomissements et/ou de grosses diarrhées.

Il existe plusieurs légendes autour du Perce-Neige :

–  « Alors qu’Adam et Eve venaient d’être chassés du Paradis, Eve se désespérait pensant que l’hiver durerait toujours. C’est alors qu’un ange apparut, ramassa une poignée de neige et la répandit sur le sol. Les flocons de neige, en touchant la terre, se transformèrent alors en perce-neige, donnant l’espoir de la fin de l’hiver et du début du printemps ».

– « La Sorcière Hiverne ne voulait pas laisser sa place à la Sorcière Printemps : une dispute éclata et la Sorcière Printemps se blessa au doigt. Des gouttes de sang tombèrent sur le sol enneigé, et à chaque endroit une fleur jaillit…Un Perce-Neige. Ce fut la victoire de la Sorcière Printemps ! ».

En Occident le Perce-Neige annonce le printemps : il est devenu symbole de Consolation et d’Espérance de jours meilleurs.

 

Riz au Lait au Caramel


(1er fevr 2018)

(Riz au Lait au Caramel : (4 pers)

– 1 litre de lait entier ; 250g de riz rond ; 125g de sucre ; 1 sachet de sucre vanillé ; sucre roux pour la déco

– Pour le caramel : 50g de sucre ; 3 cl d’eau

Faire bouillir le lait, puis baisser le feu. Verser le riz et laisser cuire environ 30 mn en remuant régulièrement. Ajouter le sucre et le sucre vanillé et laisser encore 5 mn.

Pendant ce temps, préparer le caramel : Dans une casserole, mélanger 50g de sucre avec les 3 cl d’eau. Laisser colorer, puis verser le caramel dans 4 ramequins individuels. Quand le riz est bien cuit, le répartir sur le caramel dans les ramequins. Saupoudrer de sucre roux pour donner une belle couleur. Attendre le refroidissement total et mettre au frais pendant 3 heures au moins.

Gratin d’Avocat


(1er/01/18)

Gratin d’Avocat (4 pers) :

2 gros avocats bien mûrs ; 2 cuillères à soupe de crème fraîche épaisse ; 1/2 citron ; 1 oeuf ; 1/2 bûche de chèvre ; basilic ; huile d’olive ; huile de noix.

Allumer le four à 180°. Couper les avocats en deux dans le sens de la longueur (réserver les coques des avocats), et mettre leur chair dans un récipient. Arroser de jus du citron, l’oeuf battu, la crème fraîche et deux cuillère à soupe d’huile d’olive. Saler et poivrer et bien écraser le tout à la fourchette pour faire une crème onctueuse. Remplir les coques vides des avocats avec ce mélange.

Découper en rondelles la bûche de chèvre et disposer les rondelles sur les avocats. Saupoudrer de basilic et enfourner pour 20 à 30 minutes. Dès que l’avocat semble onctueux et que le fromage est bien doré : c’est prêt !

Servir avec une salade verte agrémentée d’huile de noix.

La plante de décembre : le Cacao


(1er/12/17)

« Le Cacao est la poudre obtenue après le broyage de l’amande des fèves de cacao plates fermentées produites par le cacaoyer »(Wikipédia). Le cacaoyer est de la famille des sterculiaceae. Le fruit du cacaoyer s’appelle la cabosse. Dans chacune d’elle, il y a cinq rangées de graines bleuâtres et gluantes. Une cabosse contient entre 25 et 75 fèves qui peuvent être jaunes, vertes, oranges ou rouges plus ou moins foncé. Le cacaoyer ne voit apparaître ses cabosses qu’au bout de 5 ans. L’arbre mesure alors entre 6 et 8 mètres de haut.

Les fèves seront sécher au soleil après leur récolte, puis il faudra les laisser fermenter avant de les torréfier et enfin de les broyer.

On trouve des traces du cacaoyer plusieurs siècles avant J.C. du côté du Mexique. Traditionnellement, le cacaoyer était cultivé par les Mayas et les Aztèques. Longtemps, les fèves de cacao ont servi de monnaie d’échange : achat d’esclaves, troc, impôts, denrées alimentaires,…Mais elles permettaient aussi  de fabriquer une boisson appelée chocolat. Les espagnols ajoutaient du sucre et du lait et chauffaient cette boisson au XVI ème siècle. Mais ceci n’était pas apprécié par Louis XIV, donc le cacao n’a été introduit en France que plus tard.

Il existe plusieurs sortes de cacao, les trois principales sont :

  • Le forastero : + de 85% de la production mondiale. Il est cultivé surtout en Afrique et en Amérique Centrale.
  • Le Criollo : 5% de la production mondiale. Il est plus amère, mais plus fin. Il se cultive surtout en Amérique Latine.
  • Le Trinitario : 20% de la production mondiale. C’est un mélange des deux précédents. On le trouve en Afrique, en Amérique Latine et en Asie.

Plus de 80% des producteurs sont de toutes petites structures.

Le chocolat est le symbole de la Gourmandise et il est réputé aphrodisiaque, d’où la méfiance du milieu ecclésiastique quand il est apparu.

Le cacao , quand il est consommé cru à des vertus innombrables qui diminuent à la cuisson ! Il est riche en magnésium, en fer et en vitamine C. La première vertu est indiscutablement un apport d’énergie et un anti-dépresseur : C’est d’abord un bon médicament contre le stress grâce au magnésium et aux amines. Sa consommation favorise la production d’endorphines qui sont les hormones du plaisir. En consommer stimule la libido…D’autre part, manger du cacao prévient les maladies cardio-vasculaires grâce à la catéchine et l’épicatéchine qui sont deux anti-oxydants contenues dans ses fèves. Sa teneur en flavonoïdes retarde le vieillissement. la consommation de cacao permet aussi d’éviter les cancers de la peau, et son effet se voit aussi sur la qualité de l’émail des dents. L’activité bactérienne des intestins s’améliore aussi si la consommation est raisonnable ! Il n’est pas bon d’abuser de la consommation de chocolat, car les efftes positifs pourraient se transformer en effets négatifs…

Mais attention, le sucre ajouté au chocolat réduit les bienfaits médicinaux. L’utilisation est à son TOP lors de la dégustation de fèves de cacao en encas, ou intégrées dans des plats. Une autre vertu intervient alors : celle d’être amincissante ! Mais ces fèves ne doivent être consommées que le matin ou à midi : le soir, elles sont trop énergisantes. On peut en trouver dans des magasins Bio pour environ 10€ les 250 g, soit une centaines de fèves.

Le chocolat se consomme noir, au lait ou blanc, en plaquette, associé à du pain ou des viennoiseries, dans la pâtisserie, dans certains plats salés, en crème, en boisson, en liqueur, et bien sûr en confiserie, surtout au moment de Noël et de Pâques. Pour certains animaux comme les chiens, le chocolat est très néfaste et peut même devenir un empoisonneur, la théobromine contenue dans le cacao étant un alcaloïde proche de la caféïne.

Les Aztèques associaient le chocolat à « Belle Fleur », la déesse de la Fertilité et de l’Amour. Les Mayas l’associaient aussi à leur dieu de la fertilité.

Va-t-on dans les années à venir vers un commerce équitable du cacao ? Sa consommation augmente fortement dans les pays émergents et les Nations Unies oeuvrent pour obtenir des garanties de salaire meilleures que celles d’aujourd’hui, en égalisant mieux la répartition des revenus.

Charlotte au chocolat


(1er/12/17)

Charlotte au chocolat

300 g de biscuits à la cuillère ; 500 g + 125 g de chocolat noir à cuire ; 3 feuilles de gélatine ; 4 oeufs ; 75 g de sucre semoule ; 125 g de beurre doux ; alcool falcultatif : Rhum, Amaretto, Wisky…

Tapisser le fond et les parois d’un moule à charlotte de biscuits trempés dans le sirop (sucre + eau + alcool). Faire fondre le chocolat au bain-marie. Mettre la gélatine dans de l’eau froide 5 mn. La sortir et la mettre à tiédir dans une casserole dans le reste de sirop. Ajouter le chocolat fondu et bien mélanger.

Fouetter les jaunes d’oeuf avec 50 g de sucre. Ajouter le chocolat et le beurre ramolli. Monter les blancs en neige très ferme, ajouter le reste de sucre et incorporer doucement à la préparation au chocolat.

Garnir le moule de cette crème jusqu’en haut. Mettre au frais 12 heures avant de démouler et de servir.

Mandarines confites


(01/11/17)

Mandarines confites :

Une cinquantaine de mandarines non-traitées ; 3 kg de sucre semoule ; 2 gousses de vanille ; de l’eau.

  1. Rincer les mandarines et les mettre dans un récipient rempli d’eau. Attention : elles doivent être bien immergées (au besoin, appliquer une assiette dessus pour les maintenir dans l’eau). Changer l’eau deux fois par jour pendant trois jours.
  2. Faire fondre les 3 kg de sucre dans un grande marmite dans deux litres d’eau et laisser bouillir 4 mn à petits bouillons. Puis plonger dedans les mandarines et laisser cuire à nouveau 8 mn. Laisser refroidir dans un endroit frais.
  3. Le lendemain, sortir les mandarines du sirop. Refaire bouillir celui-ci 2mn et replonger les mandarines à la reprise de l’ébullition pour 8 mn.Mais ATTENTION, le sirop ne doit pas tourner en caramel !
  4. Après les sept cuissons, disposer les mandarines sur une grille pour les laisser s’égoutter pendant une semaine.
  5. Au bout d’une semaine, ranger les mandarines dans une boîte hérmétique et mettre au frais, en séparant les fruits par du papier sulfurisé.

Les mandarines confites peuvent se garder plusieurs mois et peuvent se consommer dans des gâteaux, des salades de fruits ou toutes seules.