La cerise est le fruit comestible du cerisier, de forme sphérique, d’une couleur rouge plus ou moins foncé, quelques fois jaune. Il s’agit d’une drupe (petit fruit charnu à noyau), de la famille des rosacées.
Les premières traces de la culture de la cerise remontent au IV ème siècle avant notre ère en Asie Mineure. Puis on les suit en Grèce et chez les Romains. Au Néolithique, on faisait du vin de cerise avant d’utiliser du raisin. En France, le commerce de la cerise commence vraiment avec Jean Morelot, qui rapporta des plants de cerisiers d’un voyage d’Asie Mineure. Il fut anoblit en 1585 par le Duc de Lorraine : ses armes portent « un cerisier de sinople fruité de gueules ». Mais c’est Louis XV qui fit en sorte d’intensifier la culture du cerisier.
Le cerisier n’aime pas avoir les pieds dans l’eau. Il doit être planté dans un sol bien draîné et son pied doit être paillé régulièrement. La première récolte peut se faire 3 ans après la plantation. Mais gare aux oiseaux qui se régalent très vite dès que les cerises sont mûres !
La Turquie et les USA sont les premiers producteurs aujourd’hui avec plus de 400 000 tonnes, soit plus de 10% de la production mondiale chacun. L’Iran vient derrière avec 225 000 tonnes, et la France (essentiellement le Vaucluse) ne produit que 3% au niveau mondial.
La cerise offre 15 g de sucre pour 100 g. Elle est légèrement laxative. Elle contient de la pectine et du potassium, du cuivre, du manganèse et du fer (pour la cerise douce). Sa consommation permet de diminuer les maladies cardio-vasculaires et agit sur l’intestin et le côlon. Elle a aussi une action importante sur la prévention des cancers et la régulation de l’appareil urinaire et des intestins. Son jus permet de réduire les douleurs musculaires (ou de les prévenir) lors d’un effort intense. On peut faire une décoction de cerise à partir des pédoncules. La cerise a un fort pouvoir anti-oxydant et anti-inflamatoire. Plus la cerise est colorée, plus elle contient des éléments bénéfiques pour la santé. Les cerises acidulées contiennent 5 fois plus d’anti-oxydants que les cerises douces. On observe aussi une légère amélioration du sommeil après avoir consommer des cerises. Mais ATTENTION : il existe une possibilité d’allergie aux cerises, surtout pour ceux qui sont déjà allergiques au pollen de bouleau : démangeaisons, éternuements, asthme, urticaire… Mais ce phénomène ne se produit pas si la cerise est cuite.
La cerise se consomme crue, cuite ou séchée, nature, en jus ou en sirop, en gâteau (le plus connu étant bien sûr le clafoutis), en tarte, en accompagnement de viande rouge, de poisson, de fromage (de chèvre particulièrement), de pâté (excellent avec du foie gras), dans une vinaigrette…Elle se conserve au frais (maximum une semaine) ou dans le bac à légumes du frigidaire. Les cerises ne doivent être lavées qu’au moment de leur consommation, car ce sont des fruits très fragiles.
Il existe un championnat de lancer de noyaux de cerises : lancers de plus de 10 mètres !
Quelques expressions à propos de la cerise :
« Cerise sur le gâteau » : ajoute un élément non essentiel, mais qui parfait un événement.
« Avoir la guigne » : cumuler les malchances.
« »Si toute l’année il y avait des cerises, Messieurs les médecins n’iraient plus qu’en chemise » : La cerise est tellement comblée de bienfaits pour la santé, que les médecins n’auraient plus de travail.