L’obsolescence culturelle et marketing est encore au centre du fonctionnement de notre société, et participe activement à l’épuisement de nos ressources et à la pollution des sols, de l’air et de l’eau. Une solution? L’ADEME appelle de fait à «consommer plus responsable» : s’assurer que l’achat répond à des besoins réels et n’est pas superflu (éviter le suréquipement, le surdimensionnement…), investir dans des biens plus durables et produits dans des pays proches, penser à réparer lorsque c’est possible plutôt que de remplacer.
Des défis lancés aux Français pour combattre la menace climatique et l’épuisement des ressources, qui siègent parmi les plus grands enjeux du siècle. Le réfrigérateur combiné et le lave-linge consomment par exemple énormément d’énergie lors de leur utilisation. Mais l’impact environnemental des objets que l’on possède est loin de s’en tenir à leur fonctionnement (consommation en électricité notamment) ou à leur fin de vie (pour les matériaux qui ne sont pas recyclés).
L’étape de fabrication des biens est la plupart du temps très énergivore, et peut nécessiter la mobilisation d’une quantité monstre de matières premières. Une télévision «consomme» ainsi pour chaque année d’utilisation plus qu’un lave-linge, une imprimante autant qu’un congélateur, si l’on prend en compte les matières premières utilisées pour leur fabrication : un ordinateur fixe «coûtera» autant pour sa distribution que pour sa fabrication. Les appareils électroménagers représentent 30 % de la consommation d’électricité moyenne des ménages (hors chauffage). C’est un poste source d’économie.