Mignonne allons voir si la rose
En buisson, en tiges, grimpants…Le rosier est l’une des plantes préférée des français. Et les producteurs le savent bien qui lancent tous les ans des nouveautés. Vous en trouverez dans toutes les jardineries en ce moment.
Mais attention au porte-greffe ! C’est un élément déterminant pour la réussite future de vos massifs. Les plus répandus sont le multiflora et le canina. Dans nos terres plutôt acides, c’est le multiflora qui est le mieux adapté. Mais vous devez poser cette question à votre vendeur.
A partir de la mi-octobre, nettoyez vos rosiers en coupant les fleurs fanées et les branches malades et fin octobre-début novembre il faudra remontez la terre en butte sur le point de greffe.
Réfléchissez dès à présent à l’organisation de vos futurs massifs, délimitez-les et préparez le sol. Dès le mois de novembre, vous pourrez planter vos rosiers à racines nues, mais c’est dès maintenant qu’il faut y réfléchir. Notamment parce que le rosier arbustif s’associe parfaitement avec les fleurs vivaces basses voire tapissantes telles que géraniums vivaces, corydale jaune, campanule des murailles bleu azur, heuchères, alchémilles, lavandes, dicentra formosa .
Les rosiers grimpants gagnent à être plantés avec des fleurs hautes et abondantes qui habilleront la base de ces rosiers qui se dégarnit avec le temps. C’est le cas des phlox, marguerites, euphorbe «fire glow». Privilégiez des fleurs dont la couleur rappelle celle du rosier.
Les rosiers-tiges qui ressemblent à de petits arbres seront mis en valeur par des fleurs aériennes (fraxinelles, mauves de la prairie, reine des prés, valérianes, népétas…) . Vous pouvez entourer ce massif d’une bordure de buis ou de romarin taillé qui donneront un cachet indéniable à l’ensemble.